La réputation est une priorité pour les entreprises au Maroc
88% des journalistes estiment que la réputation est une priorité pour les entreprises au Maroc, selon les résultats d'une enquête de Digital One, agence conseil en communication et relations publiques, qui précise que seuls 48% des interviewés pensent que l'entreprise veille à la protection de sa réputation des risques potentiels.
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Le 20 novembre 2013 à 14h46
Modifié 20 novembre 2013 à 14h4688% des journalistes estiment que la réputation est une priorité pour les entreprises au Maroc, selon les résultats d'une enquête de Digital One, agence conseil en communication et relations publiques, qui précise que seuls 48% des interviewés pensent que l'entreprise veille à la protection de sa réputation des risques potentiels.
Une enquête menée récemment sur la perception des médias de la gestion et du suivi de la réputation par les entreprises, a été basée sur un questionnaire administré par téléphone ou face à face à 25 journalistes exerçant dans différents types de médias : presse écrite, électronique et audiovisuelle.
Selon les résultats du sondage, 88% des répondants sont d'avis que la réputation est une priorité pour les entreprises au Maroc. Par ordre d'importance, ils avancent qu'elle confère à l'entreprise la crédibilité (46%) et la fiabilité à ses produits (29%). Elle lui confère également un avantage concurrentiel et par là la croissance financière souhaitée.
Toutefois, s'il est admis que la réputation est un capital pour l'entreprise, 48% des journalistes seulement pensent que celle-ci veille à sa protection des risques potentiels. Dans ce cadre, les atteintes informationnelles (diffusion d'avis négatifs ou de faux avis de consommateurs, dénigrement, rumeur ...) viennent en tête de liste de ces risques (57%) suivis des atteintes touchant à l'identité (détournement de logo, détournement de produits...) (33%).
Selon l'enquête, les médias considèrent que les conséquences de ces atteintes sont directement liées à la réputation même de l'entreprise (30%). La croissance et la société en sont également touchées à titre égal (18%).
S'agissant des canaux par lesquels se font les atteintes les plus importantes, les résultats de l'enquête révèlent que les réseaux sociaux représentent pour 54% des journalistes, la source principale des risques les plus sérieux de la réputation des sociétés. Au cœur de la diffusion des informations, ces canaux leur permettent une propagation extrêmement rapide, qualifiée de "virale". Malgré les bouleversements engendrés par cette révolution technologique, les médias classiques, en particulier la TV, préservent leur intérêt ici, selon l'échantillon du sondage.
Pour 46% des interviewés, la gestion de la réputation est avant tout du ressort du département de communication, tandis que pour 39% des enquêtés, elle résulte des activités du service des relations publiques.
Par ailleurs et face aux risques d'atteintes à la réputation numérique et les lourdes conséquences liées à la lenteur de réaction des entreprises, tous les répondants affirment que seule une préparation approfondie peut permettre à "l'entreprise de maîtriser sa communication", "d'éviter le mauvais buzz" et de "faire face aux critiques et défendre leur image de marque sur internet".
De là et pour bâtir une réputation solide et durable, les enquêtés évoquent certaines pratiques jugées "importantes", dont l'adoption d'une stratégie de communication (45%), la veille de l'e-réputation (30%) et la protection des marques (15%).