Contrôler la nounou de votre enfant, épier votre fille loin du foyer parental, espionner votre conjoint-e… La High Technology satisfait vos attentes, ce qui est nouveau au Maroc.

En effet, depuis une semaine, on constate l’apparition, notamment sur les étals digitaux (sites de deals ou de e-commerce) des  kits de surveillance à distance, voire d’espionnage amateur. Des gadgets ultramodernes sont aujourd’hui à la portée du particulier. Un mari jaloux peut ainsi localiser sa femme à son insu grâce à des tracker, des parents inquiets ont la possibilité de surveiller leurs enfants par le biais de caméras dissimulées. Et bien d’autres outils à faire pâlir James Bond, par exemple une caméra ou un micro cachés dans le bouton d’une veste, un crayon, une montre ou un porte clés….

En toute légalité ?

La réponse est oui, selon un commerçant de matériel informatique. Aucun texte de loi n’interdit ce type de gadget, avance-t-il, tout dépend de la manière dont il est utilisé.

Et un revendeur de matériel en ligne de s’exclamer: «on ne peut pas interdire un couteau parce qu’on peut tuer avec».

Omniprésents dans le monde entier, ces appareils sont désormais disponibles au Maroc, à des prix très abordables, autour de 500 DH. Aux consommateurs de les utiliser à bon scient.

Qu’en est-il de la vie privée de tout un chacun ?

Si les possibilités qui sont offertes semblent intéressantes, l’on peut néanmoins s’inquiéter des répercussions de ces minuscules gadgets sur nos vies.

Il est donc difficile de ne pas aborder la question des privautés du citoyen lorsqu’on utilise des stylos ou des porte-clés munis d’une caméra, capable de filmer en permanence. Nul besoin de saisir son smartphone et de cliquer pour capturer l’instant.

Cela peut fonctionner à merveille si vous en êtes l’utilisateur, mais que diriez-vous si vous êtes la victime de ce type d’enregistrement ?