En dépit de la hausse des prix des carburants, conséquence de l’indexation partielle décidée par le gouvernement, les professionnels du transport urbain et des taxis n’envisagent aucune hausse des tarifs. Du moins pour l’instant.

Si les tarifs ne suivent pas, cela veut dire que le différentiel engendré par l’augmentation est subi par les professionnels. Toutefois, ces derniers ne l’entendent pas de cette oreille.

Menés par l'UMT, les chauffeurs de taxis organiseront jeudi 19 septembre un sit-in à partir de 10h, dans toutes les villes du Maroc, pour protester contre cette décision qualifiée de dépourvue de sens et échappant à tout consensus.

Ils rejoignent donc les professionnels du transport interurbain qui donnent un délai d’une semaine aux autorités, avant de déclencher une grève de trois jours.

Les fédérations du transport routier ont prévu de rencontrer le ministre en charge du dossier, Najib Boulif, mercredi 18 septembre après-midi.