Le Maroc vient de vivre une bonne année agricole. Dans un rapport rendu public par le ministère de l'Agriculture et des pêches maritimes, on apprend que près de 97 millions de quintaux de céréales ont été récoltés au titre de la campagne agricole 2012-2013, soit une hausse de plus de 90% comparée à la campagne précédente. 

Cette campagne céréalière s’est également distinguée par la production de 1,6 million quintaux de semences certifiées. Ces dernières ont connu une augmentation de production continue depuis le lancement du Plan Maroc Vert et les prévisions annoncent une production de 2 millions quintaux lors de la prochaine campagne.

Dans le même rythme d’augmentation, la production de la betterave à sucre, au titre de la campagne 2012/2013 est estimée à 2,2 millions de tonnes, soit une hausse de 40% par rapport à l’année précédente. La production de canne à sucre, elle, est estimée à 560.000, soit une augmentation de près de 10% par rapport à l’année 2011/2012.

A l’instar des autres filières, l’arboriculture fruitière a connu des améliorations importantes avec une production prévisionnelle d’olivier en hausse de 30%, après une campagne 2011-2012 difficile marquée par des conditions climatiques peu favorables.

Concernant les agrumes, la production prévisionnelle attendue est de 35%.

Les effets déployés dans la filière de l’arboriculture fruitière ont permis l’essor de certaines cultures comme l’amandier, qui a enregistré une production record estimée à 104 000 tonnes.

En ce qui concerne les exportations, et en dépit d’une conjoncture mondiale difficile, les filières concernées continuent de réaliser de performances favorables avec une hausse de 3% des primeurs et une amélioration de la valeur exportée de l’huile d’olive de 18%.

La filière animale qui a bénéficié, entre autres, de grands efforts d’amélioration génétique, voit ses efforts récompensés avec une croissance enregistrée dans la production laitière allant jusqu’à 10% et une augmentation du cheptel de reproducteur amélioré de 200 000 femelles.

Pour rappel, l'année précédente a été marquée par une conjoncture difficile à cause de la hausse des prix du pétrole et la baisse du rendement du secteur agricole, ce qui a impacté négativement la croissance du Produit intérieur brut (PIB) qui est passé de 5% en 2011 à 3% en 2012. Les bons résultats de l’année agricole 2013 devraient contribuer à la hausse du PIB.

(Avec communiqué)