L'éthique sportive au Maroc en débat à Paris
Les défis auxquels le Maroc est confronté en matière d'éthique sportive et les solutions envisagées pour aligner ses pratiques antidopage avec les normes internationales ont été discutés lors d'un séminaire scientifique organisé à Paris par la Commission du droit du sport en marge de la conférence annuelle de l’Union internationale des avocats.
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Le 4 novembre 2024 à 17h07
Modifié 4 novembre 2024 à 17h07Les défis auxquels le Maroc est confronté en matière d'éthique sportive et les solutions envisagées pour aligner ses pratiques antidopage avec les normes internationales ont été discutés lors d'un séminaire scientifique organisé à Paris par la Commission du droit du sport en marge de la conférence annuelle de l’Union internationale des avocats.
Axé sur l'éthique sportive, la lutte antidopage et les jeux illégaux, ce séminaire scientifique organisé par la Commission du droit du sport, le samedi 2 novembre à Paris, a rassemblé plus de 1.000 avocats venus de plus de 80 pays.
Lors de cet événement, Me Mehdi Ezzouate, avocat du barreau de Casablanca, a abordé les défis auxquels le Maroc est confronté en matière d'éthique sportive et les solutions envisagées pour aligner ses pratiques antidopage avec les normes internationales.
"La lutte antidopage est essentielle pour préserver l'intégrité du sport, protéger la santé des athlètes et garantir des compétitions justes. Cependant, de nombreux pays émergents, dont le Maroc, doivent encore relever des défis pour se conformer aux normes internationales en matière de lutte antidopage", a-t-il souligné.
Me Ezzouate a mis en évidence divers obstacles, dont le manque de financement, qui freine l'efficacité des tests réguliers et des infrastructures nécessaires. De plus, le Maroc ne dispose pas de laboratoire certifié par l'Agence mondiale antidopage (AMA), ce qui oblige à envoyer les échantillons à l'étranger pour analyse, "augmentant ainsi les coûts et les délais", a-t-il regretté. Le manque de personnel qualifié complique également la formation des athlètes et de leurs encadrants sur les dangers du dopage.
Pour surmonter ces défis, l'avocat marocain a cité plusieurs initiatives dont l’alignement du cadre législatif avec les normes de l'AMA, l'investissement dans un laboratoire certifié et dans la formation du personnel qualifié ainsi que l'encouragement des collaborations internationales.
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Modifié 4 novembre 2024 à 17h07