Le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, ‎Younes Sekkouri, s’est entretenu, mardi 27 septembre à Lisbonne, avec la ministre portugaise du ‎Travail, de la solidarité et de la sécurité sociale, Ana Mendes Godinh.

Cet entretien a ‎porté sur les moyens de renforcer la ‎coopération entre les deux pays dans le domaine de l’emploi, et sur les modalités conjointes d’application de l’accord de mobilité signé entre les deux ‎parties en janvier 2022.

Cité dans un communiqué, Younes Sekkouri a souligné que cette rencontre a été l’occasion de passer en revue les moyens de renforcer la ‎coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine de l’emploi. Le ministre a également indiqué que cette rencontre a permis de discuter des mesures ‎et modalités de mise en œuvre de cette convention innovante et historique.

Un ‎programme pilote en faveur de 400 travailleurs marocains au Portugal sera lancé prochainement. Il sera étendu à d'autres ‎domaines à l’avenir, au-delà du secteur agricole, a-t-il précisé.

Younes Sekkouri a ajouté que cette opération nécessite des moyens logistiques et humains pour la sélection des employés et leur ‎insertion dans les entreprises portugaises, tout en assurant leurs droits relatifs au travail, au salaire et à ‎la sécurité sociale. Une convention a ainsi été convenue entre l'Agence nationale de promotion ‎de l'emploi et des compétences et l'Institut portugais de formation et de l'emploi, afin de mettre ce ‎programme en œuvre‎.

Par ailleurs, le ministre a exploré avec son homologue portugaise la mise en place d’échanges et de stages entre les instituts de formation professionnelle pour les jeunes marocains.

Pour sa part, Ana Mendes Godinh a souligné que la circulation des travailleurs sera légale et régulière, précisant ‎qu'il y a un cadre et un travail concret entre l'Anapec et l'Institut portugais de formation et de l'emploi pour la mise en œuvre de cette opération.‎

Dans ce sens, la ministre a indiqué l'importance de développer deux domaines en particulier : l'échange ‎et la formation des travailleurs marocains et l'investissement dans les entreprises portugaises, tout en ‎assurant la circulation légale des travailleurs et la garantie de conditions de travail décentes.‎