“Trait d’union” : les défis de la formation agricole en Afrique
“Trait d’union”, une initiative lancée par le groupe OCP, a organisé ce mardi 27 septembre un webinaire sur le thème “La formation agricole : quel modèle face aux enjeux climatiques et alimentaires ?”.
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Le 27 septembre 2022 à 18h24
Modifié 28 septembre 2022 à 9h38“Trait d’union”, une initiative lancée par le groupe OCP, a organisé ce mardi 27 septembre un webinaire sur le thème “La formation agricole : quel modèle face aux enjeux climatiques et alimentaires ?”.
La transformation agricole en Afrique nécessite des connaissances et des compétences pour relever les défis du système alimentaire. Selon Bruno Gérard, professeur et responsable du programme AgroBioScience à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), il faut former des polytechniciens spécialistes de l’agriculture en Afrique, qui parviennent à gérer les risques agronomiques et économiques avec des systèmes d’information pour prendre de meilleures décisions en termes d’investissement dans les intrants. Il faut également intégrer des outils comme la modélisation et la gestion des ressources naturelles dans la production.
“Il faut produire plus et mieux, en polluant moins”, a-t-il expliqué. Il faut également, selon lui, absorber la population croissante de jeunes en Afrique.
Anastasia Boucheron, directrice des affaires sociales au sein de l’Association nationale des industries agroalimentaires (ANIA), estime de son côté que l’Afrique doit intégrer l’intelligence artificielle, l’automatisation et l’amélioration des machines dans les formations agricoles.
“Par ailleurs, les enjeux de décarbonation engendrent des modifications à opérer dans les formations agricoles ; les enseignements doivent donc prendre en considération cet aspect”, a-t-elle déclaré.
Ont également participé à ce webinaire, Jean-Marie Seronie, consultant agroéconomiste, membre de l’Académie d’Agriculture de France depuis 2017 et Ingénieur agronome de formation et Pierre Blaise Ango est président du réseau FAR (réseau international de formation agricole et rurale) depuis 2012. Il a été coordinateur du programme AFOP au Cameroun, programme devenu un véritable exemple de réussite et de vision de long terme.
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