Écoles privées : les parents paieront-ils la mensualité de juillet ?
L'année scolaire a été prolongée exceptionnellement jusqu'au mois de juillet. La question des frais de scolarité pour ce mois refait surface dans le secteur privé.
Écoles privées : les parents paieront-ils la mensualité de juillet ?
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Basma Khirchi
Le 10 mai 2022 à 17h44
Modifié 10 mai 2022 à 18h09L'année scolaire a été prolongée exceptionnellement jusqu'au mois de juillet. La question des frais de scolarité pour ce mois refait surface dans le secteur privé.
Le programme scolaire, fixé comme à l'accoutumée à dix mois, n'a été entamé que le 1er octobre 2021. Il se prolonge ainsi jusqu'à juillet au lieu de juin 2022, en ce qui concerne le secteur qui relève de l'Education nationale, qu'il soit public ou privé. Les missions étrangères ont leur propre calendrier.
Dans quel cas faudra-t-il s'acquitter des frais du mois de juillet ?
Joint par Médias24, le président de l'Alliance de l'enseignement privé au Maroc indique que le paiement est estimé sur la base des dix mois sur lesquels s'étale le programme scolaire. Les parents qui se sont déjà acquittés des frais de scolarité de septembre seront alors dispensés de payer la mensualité de juillet, nous explique Abdeslam Ammor. En revanche, ceux qui n'ont pas effectué le paiement des frais en septembre dernier seront dans l'obligation de régler le mois de juillet.
Une obligation qui déplaît forcément aux parents d'élèves. Pour Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations de parents d'élèves du Maroc (FNAPEM), le paiement de la mensualité de juillet, mois durant lequel vont se dérouler les examens scolaires, ne devrait concerner que les enfants devant passer les épreuves dans les niveaux certifiants.
Pour le reste des élèves qui n'ont pas à passer ces examens, les cours s'achèveront au maximum en juin, poursuit Akkouri, qui estime que l'obligation de payer dans ce cas-là s'avère absurde. "Les parents paient en contrepartie d'un service. En l'absence de ce dernier, l'obligation de s'acquitter des frais de scolarité devrait ainsi être levée", conclut le président de la FNAPEM.
Interpellé, le lundi 9 mai au Parlement sur la politique tarifaire des écoles privées, le ministre de l'Education nationale, Chakib Benmoussa, a affirmé que son département travaillait sur un projet de réforme de la loi n°06-00 formant un statut de l’enseignement scolaire privé.
Le ministre rappelle que, conformément à la loi en vigueur, son département n’intervient pas en termes de politique tarifaire puisque l’enseignement privé est soumis à la loi de la concurrence.
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