Un guide pour lutter contre la corruption sexuelle (Transparency Maroc)
Transparency Maroc a édité un guide destiné à informer, sensibiliser et aider les personnes physiques et morales à lutter contre la corruption sexuelle.
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Le 6 janvier 2022 à 18h22
Modifié 7 janvier 2022 à 12h23Transparency Maroc a édité un guide destiné à informer, sensibiliser et aider les personnes physiques et morales à lutter contre la corruption sexuelle.
Ce guide vise à faire reconnaître la corruption sexuelle et à en déceler les cas, à faire réagir et à dénoncer. Il présente également les dispositions légales liées à cet acte (les sanctions notamment), les moyens de lutte et de prévention ainsi que les types et voies de recours.
Les moyens de soutien et d’assistance y sont également définis, en l’occurrence les services mis en place par les administrations publiques et autres institutions auxquelles le citoyen peut s’adresser pour porter plainte.
Réagissant aux affaires liées au harcèlement sexuel récemment dénoncées dans certaines universités marocaines, Transparency Maroc condamne des actes "odieux qui font violence aux étudiantes, portent atteinte à leur dignité et conduisent à de graves préjudices à leur sécurité mentale et physique".
Dans un communiqué, Transparency Maroc considère que les dispositions du Code pénal sur la corruption et le trafic d’influence et celles sur la violence faite aux femmes constituent une base légale pour engager l’action publique.
L'association demande d’introduire, dans le projet du code pénal, l’extorsion sexuelle comme forme de corruption et d’abus de pouvoir. Elle exhorte également les pouvoirs publics à prendre des dispositions préventives dans toutes les administrations et établissements des secteurs public et privé pour faire face à ce phénomène, et à mettre en place des mécanismes sécurisés pour l’écoute, le recueil des plaintes et l’engagement de l’action publique contre les suspects.
L’association," partant de ses convictions, considère cependant que l’extrême gravité des actes ne
doit nullement constituer un prétexte pour passer outre les principes fondamentaux garantissant le
procès équitable dont ceux de la présomption d’innocence et du secret de l’instruction".