Industrie : Ryad Mezzour dit tout

Situation et ambitions du secteur automobile, relance de l’aéronautique, transformation de l’offshoring, souveraineté industrielle, décarbonation... Le nouveau ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a répondu aux questions de Médias24 sans détour.

Industrie : Ryad Mezzour dit tout

Le 15 novembre 2021 à 21h11

Modifié 16 novembre 2021 à 12h45

Situation et ambitions du secteur automobile, relance de l’aéronautique, transformation de l’offshoring, souveraineté industrielle, décarbonation... Le nouveau ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a répondu aux questions de Médias24 sans détour.

Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour multiplie les réunions et les rencontres avec les opérateurs du secteur : aéronautique, automobile, agroalimentaire, textile, offshoring...

Le démarrage sur les chapeaux de roue effectué par le nouveau ministre s’explique par le fait qu’il n’a pas besoin de plus de temps pour connaître les dossiers sur son bureaux. Il les connaît parfaitement bien pour avoir été jusqu’à présent directeur de cabinet du ministre sortant Moulay Hafid Elalamy.

Ryad Mezzour assure donc une certaine continuité, mais dans le renouveau, car les enjeux de l’après-pandémie imposent certains ajustements des stratégies. La notion de souveraineté industrielle est, tout naturellement, l’une des lignes directrices qui vont présider les futures actions du ministère.

Il y a aussi des dossiers chauds sur lesquels le ministre doit agir vite, comme celui de la décarbonation de l’industrie, pour éviter à nos exportateurs d’être pénalisés par la taxe carbone, qui sera appliquée par l’Union européenne dès 2023. Un dossier qui avait donné du fil à retordre à son prédécesseur. Sans donner les détails, Ryad Mezzour nous explique dans cet entretien que des annonces sont imminentes et que "les choses avancent dans le bon sens".

Médias24.  Contrairement, peut-être, à certains de vos collègues au gouvernement, on peut dire que vous connaissez bien la maison. Comment s’est passée la transition ?

Ryad Mezzour. D’abord, ce qu’il est intéressant de noter, c’est qu’il s’agit d’un gouvernement de haut vol. C’est un gouvernement solidaire, ramassé, qui travaille dans un esprit d’équipe et a démarré sur un rythme extrêmement intéressant pour répondre aux besoins et aux attentes des citoyens.

La transition est une transition importante parce qu’on entre dans un nouveau programme gouvernemental avec de nouveaux objectifs et des orientations claires et intéressantes. Nous sommes dans la phase de mise en œuvre du nouveau modèle de développement, qui exige des adaptations et des réorientations. Nous sommes à pied d’œuvre jour et nuit pour essayer de réaliser l’énorme tâche qui nous attend.

- En effet, le gouvernement a rapidement été dans l’action. Rapprochez-nous des coulisses de la conception du programme gouvernemental.

- Le programme gouvernemental est un travail qui a été construit sur la base des orientations de Sa Majesté, du nouveau modèle de développement et bien évidemment des programmes des trois partis qui forment la coalition et où il y a beaucoup de points communs. Cela a permis de dégager un programme cohérent, une équipe cohérente et dynamique pour réaliser un programme très ambitieux.

- Justement, le programme a été ambitieux et a suscité beaucoup d’attente, mais beaucoup estiment que le Projet de loi de finances 2022 a été un peu timide. Que répondez-vous ? 

- C’est probablement une fausse impression. Le PLF est extrêmement ambitieux. Il a donné une importante impulsion au niveau social, c’est indéniable. Il y a un fort engagement pour l’enseignement, un fort engagement pour la santé pour répondre aux besoins, aux priorités et aux attentes des Marocains et des Marocaines.

La protection sociale, qui est un chantier lourd et coûteux, est intégrée dès 2022, notamment au niveau de la généralisation de l’assurance maladie obligatoire, qui est un processus transformatif pour couvrir l’ensemble de la population. Je rappelle que des pays développés ont eu des difficultés à mettre en place ce type de couverture. On s’est donné un an pour le faire et croyez-moi, c’est vraiment ambitieux.

Au-delà de cela, le secteur productif est très encouragé, avec des signaux très positifs dans l’investissement et en termes de fiscalité, bien évidemment dans une période où les finances publiques ne sont pas forcément au mieux. Mais l’effort maximal a été fait pour que cette dynamique et cette relance puissent se faire dans les meilleures conditions.

- Dans la nouvelle configuration gouvernementale, le ministère de l’Industrie et du commerce va se focaliser sur ces deux secteurs. Commençons par l’industrie, qui représente un focus pour permettre à l’économie de redémarrer. Quelle est la stratégie à venir ?

- Le plan d’accélération industrielle (PAI) est arrivé à échéance en 2020, avec des résultats positifs en termes de création d’emplois, affichant un dépassement des objectifs de plus de 13% par rapport à des objectifs initiaux ambitieux.

Nous sommes entrés dans la phase d’un plan de relance industrielle 2021-2023 qui tient compte de la conjoncture mondiale. En pleine crise sanitaire au niveau mondial, nous avons été réactifs et avons pu renforcer l’attractivité du pays. Aujourd’hui, nous pouvons dire fièrement que la base industrielle Maroc a redémarré bien plus vite que beaucoup d’autres bases industrielles, si ce n’est toutes les bases industrielles dans le monde.

Nous avons récupéré pratiquement tous les emplois perdus pendant la crise Covid. Nous en avons récupéré 98%, soit quasiment tous les emplois.

Et nous sommes en train de construire les bases d’une stratégie qui s’inscrit dans le cadre du nouveau modèle de développement avec pour horizon 2035, avec des étapes ambitieuses qui s’inscrivent dans ce mandat.

- Peut-on avoir une idée des lignes directrices de cette nouvelle stratégie ? 

- L’industrie occupe une place particulière dans le programme gouvernemental, avec des objectifs très ambitieux en terme d’emploi. Ils sont ambitieux, mais réalisables à hauteur de 400.000 emplois au cours de ce mandat. Nous travaillons sur plusieurs secteurs.

Le premier secteur bien évidemment, celui de l’automobile, premier secteur exportateur de notre pays depuis quelques années déjà. Nous avons quatre axes stratégiques très précis sur ce secteur, avec une ambition claire de devenir la base industrielle automobile la plus compétitive au monde. On y va. On a fait à peu près la moitié du chemin. Encore 40% du chemin pour y parvenir.

Aujourd’hui, nous sommes troisième en termes de compétitivité, derrière deux autres pays qui sont des géants asiatiques. La réalisation de cette ambition passe d’abord par une meilleure intégration.

Le Maroc va devenir la base automobile la plus compétitive au monde, une base complètement décarbonée, avec une intégration à 80%.

La deuxième ambition qui s’inscrit dans les orientations de Sa Majesté depuis le début de son règne, est relative au développement durable et à la transition énergétique. Cela nous permet aujourd’hui, non seulement de devenir une base complètement décarbonée en termes de production automobile, mais aussi d’avoir cette énergie à des prix plus intéressants que l’énergie classique.

Nous allons devenir la base automobile la plus compétitive au monde, une base complètement décarbonée, avec une intégration à 80%. Il reste un autre volet, qui est de faire entrer dans cet écosystème plus de capital marocain. L’objectif est de renforcer le maillage industriel de ce secteur et d’amener les investisseurs marocains à contribuer au secteur productif un peu plus qu’auparavant. Cette transformation a déjà commencé. Il y a déjà un basculement qui est en train de se faire.

Le quatrième point, non moins important à nos yeux, c’est de développer la R&D. Casablanca est la 12e destination mondiale en termes d’investissements R&D automobile. Nous avons plus de 4.000 ingénieurs qui travaillent sur le développement de nouveaux véhicules. Aujourd’hui, nous sommes capables de développer un véhicule complet.

Ce point est intimement lié à un autre secteur : l’externalisation des services. C’est-à-dire qu’on ne développe pas uniquement pour notre industrie propre, mais pour l’industrie mondiale. A titre d’exemple, le véhicule électrique qui est produit aujourd’hui à Kénitra a été entièrement conçu au Maroc. C’est un service complètement indépendant d’externalisation de services, qui passe bien sûr par la relation client et l’ingénierie.

Il faut savoir que 50% des créations d’emplois dans l’offshoring et dans l’externalisation des services sont liés à l’ingénierie et à la R&D.

- Il y a donc une transformation dans ce secteur de l’offshoring ? 

- Il y a une montée en gamme, ce qui permet d’accueillir des compétences que nous avons, qui sont appréciées et que nous pouvons aujourd’hui mieux conserver chez nous, sans crainte qu’on nous les arrache à l’étranger.

- Qu’en est-il du secteur de l’aéronautique, qui a traversé quelques perturbations ces derniers temps ?

- C’est un secteur emblématique qui est notre vitrine à l’étranger. Il montre que l’on peut tout produire. Certes, il est passé par des perturbations importantes car les avions sont restés au sol pendant quelques mois.

On a eu des difficultés effectivement, mais on a désormais un carnet de commandes qui commence à se remplir. On a des extensions, on a des développements autour de nouveaux métiers. Aujourd’hui, en pleine pandémie, le Maroc a négocié une montée en gamme pour parvenir au montage d’un avion entier pratiquement. On commence à avoir des blocs d’avion qui sont en train d’être faits ici et qui n’étaient pas dans notre périmètre d’action.

On voit aujourd’hui les annonces de doublement d’usines en travaillant sur des parties très pointues et très sensibles des avions, par exemple les réacteurs. Les quatre motoristes aéronautiques qui existent dans la planète font des pièces et travaillent au Maroc. On commence à fabriquer des pièces de satellites au Maroc, avec bien évidemment toute l’industrie 4.0.

Nous avons un outil industriel moderne, de la R&D, des ingénieurs compétitifs, extrêmement créatifs et appréciés. En plus de cela, nous avons une base qui a le meilleur coût et qui est verte. Tous les ingrédients sont donc là pour que l’industrie, d’une manière générale, puisse devenir l’un des moteurs puissants de croissance et de création d’emplois au Maroc, et en même temps un pôle d’attractivité encore plus important pour renforcer les exportations.

- Le Maroc cherche à attirer un troisième constructeur automobile. Où en sont les négociations ?

- L’industrie automobile en particulier fait l’objet d’une attention particulière de Sa Majesté, ce qui a permis à ce secteur d’atteindre les niveaux qu’il atteint désormais. Bien évidemment, on travaille à attirer d’autres constructeurs. On est en contact avancé avec certains d’entre eux. En tout cas, l’intérêt est manifeste.

On sort quand même d’une période de crise où les constructeurs eux-mêmes étaient légèrement en surcapacité, ce qui a provoqué quelques décalages par rapport à des discussions et des projets d’investissements. Mais ce qui est clair, c’est que nous travaillons d’arrache-pied pour renforcer notre capacité productive avec nos partenaires et avec d’autres partenaires.

- Le textile est un secteur traditionnel pour le Maroc. Il y a une importante opportunité qui se profile car les grands donneurs d’ordre européens cherchent à repositionner leur sourcing de l’Asie vers des destinations plus proches. Quelles sont les actions entreprises pour capter cette opportunité ? 

- Ce qui s’est passé dans le secteur du textile marocain mérite d’être raconté. C’est un secteur qui était fort jusqu’au début des années 2000, et puis la Chine est devenue, d’un coup, l’usine du monde. Et les secteurs textiles du monde ont basculé vers la Chine.

Quand on regarde les chiffres, le Maroc a perdu beaucoup d’emplois, notamment dans les années 2000. Mais, depuis 2015 et jusqu’à aujourd’hui, on a récupéré 120% des emplois que l’on avait perdus. On est donc aujourd’hui plus forts qu’on ne l’était auparavant.

Aujourd’hui, ce qu’il faut savoir, c’est que le donneur d’ordre mondial le plus important considère la base marocaine comme une base stratégique, essentielle dans son approvisionnement. En plus, on est le pays le plus adapté pour livrer l’un des plus grands marchés de consommation qu’est le marché européen.

La position géostratégique marocaine est fortement utilisée, fortement appréciée. La compétitivité marocaine et la qualité marocaine sont également reconnues. Maintenant, cela ne veut pas dire qu’il ne reste pas de choses à faire. Il y a de l’intégration à aller chercher. On est en train de travailler sur ce volet pour développer tout un écosystème et renforcer notre compétitivité.

- Vous avez évoqué à plusieurs reprises, lors de vos récentes sorties, la notion de souveraineté industrielle. De quoi parle-t-on exactement ?

- La souveraineté industrielle et alimentaire est une orientation claire de Sa Majesté, qui s’inscrit dans un cadre et dans un contexte très particuliers.

Par exemple, le secteur automobile est en crise par manque de composants. Au Maroc, on produit la voiture la plus vendue en Europe, on a un carnet de commandes énorme mais, parce qu’on n’a pas les composants électroniques qui proviennent d’Asie, on perd l’équivalent estimé, selon les constructeurs, de 10 milliards de dirhams d’exportation cette année. La souveraineté industrielle s’inscrit là-dedans.

L’autre exemple que l’on a vu pendant la crise sanitaire, c’est que la Maroc a été capable, d’abord, d’approvisionner l’ensemble du territoire et l’ensemble de la population avec tous les produits. Nous n’avons manqué de rien ; c’est également cela la souveraineté industrielle. Quand on a eu besoin de masques, on a produit des masques.

On doit être en capacité de répondre à tous nos besoins d’abord en interne, aux besoins de nos partenaires, et en même temps, d’essayer de capter des transferts de capacités de production.

- Concrètement, comment cela va-t-il se décliner ? Est-ce que l’on va identifier un certain nombre de secteurs en disant que ce sont des secteurs de souveraineté industrielle dans lesquels on doit avoir tel seuil de capacités de production ?

- C’est très simple, je vous ai parlé des semi-conducteurs. Les capacités sont produites en Asie et en Amérique. Dans notre région, il n’y en a pas. Si on reste dépendants de cette situation, vous voyez ce que l’on perd, donc concrètement, il faut mettre en place une production.

Après, il y a des secteurs sensibles et extrêmement importants. La souveraineté alimentaire ne se discute pas. On doit travailler non seulement sur nos capacités à produire, mais aussi sur le stock stratégique pour pouvoir répondre aux besoins en cas de crise.

Le secteur de la santé est également important. On a vu dans beaucoup de pays que même des médicaments qui servaient à soulager la douleur ou des antibiotiques étaient inaccessibles. On doit être aussi capables de répondre vite et de manière autonome, en tout cas pendant une période donnée, à ce besoin là s’il se présente chez nous.

Il y a donc l’agro-industrie, le secteur de la santé, les secteurs stratégiques ou névralgiques pour nous, l’automobile, l’aéronautique, le textile, qui emploient énormément de main-d’œuvre. Il y a aussi tout ce qui est lié à notre capacité à pouvoir enseigner et à pouvoir nous défendre. Tout cela fait partie d’une stratégie bien cadrée où les secteurs sont identifiés.

- Vous avez évoqué le secteur de l’agro-industrie. Est-ce que l’accent va être particulièrement mis sur ce secteur également ? Ira-t-on chercher des géants de l’agro-industrie pour créer un écosystème, à l’image de l’automobile ?

- L’agro-industrie est un secteur puissant et important : 20 à 25% des projets que nous avons sur la table sont des projets agro-industriels. C’est un secteur important car c’est peut-être l’un des seuls secteurs industriels où il y a une possibilité de répartir l’investissement sur tout le territoire national. Il y a des opportunités de valorisation et de création de valeur sur tout le territoire, et ceci répond à un enjeu majeur pour notre pays.

Comme vous le savez, 80% de la pauvreté dans notre pays se situe au niveau rural. Nous avons des orientations très claires pour développer une classe moyenne rurale. L’opportunité de le faire à travers l’agro-industrie, et accessoirement aussi, à travers une partie de l’offshoring, est intéressante.

- Le fil conducteur entre les différentes stratégies est l’emploi. Comment s’implique le ministère de l’Industrie dans le programme d’urgence Awrach ?

- Non seulement le ministère de l’Industrie et du commerce est fortement impliqué dans le programme Awrach, mais il a aussi un rôle important à jouer dans la réussite de ce chantier.

D’abord, c’est un programme d’urgence. Une forte population de jeunes et de moins jeunes a subi les contrecoups de la pandémie, perdu des revenus. Ils ont besoin de travailler, de contribuer et de participer à cet effort de redressement, et en même temps de pouvoir disposer de revenus corrects ou additionnels, afin de traverser cette crise. C’est dans ce cadre-là que s’inscrit le programme Awrach.

On est tous mobilisés, secteur par secteur, pour faire en sorte que ce programme soit une réussite et constitue un effet de levier en termes de formation. Cela veut dire que l’on aboutisse à ce que ces 250.000 personnes gagnent en qualification et en employabilité, puissent poursuivre leur parcours après avoir contribué à cet effort-là, et être mobilisés pour faire en sorte que les chantiers auxquels ils vont contribuer soient des chantiers utiles pour la communauté, pour la population et pour le pays.

- Vous avez évoqué le sujet de la décarbonation au tout début de cet entretien. C’est un grand sujet pour le Maroc et les exportateurs marocains. L’année prochaine sera décisive. Qu’est-ce qui se prépare sur ce dossier ? A-t-on une vision sur la manière dont nous allons y parvenir ? 

- L’effort de décarbonation et de développement durable, comme je l’ai précisé au début, est une orientation de Sa Majesté. C’est quelque chose qui est aujourd’hui inscrit dans l’ADN de la trajectoire de développement du pays, et qui est irréversible.

Cela nous a permis d’avoir une base de production énergétique renouvelable avec des projets, des perspectives et des identifications d’opportunités, qui nous permettent aujourd’hui de dire que le Maroc est l’une des meilleures bases et l’une des plus compétitives pour produire de l’énergie renouvelable. C’est un avantage énorme.

On peut donc avoir l’énergie renouvelable, elle est là, elle existe, moins chère que l’énergie classique. On est aux portes de l’Europe, qui est en train d’instaurer ce que l’on appelle un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (la taxe carbone). Cela veut dire que nous sommes mieux habilités, que nous avons plus de chances de faire entrer notre production dans le marché européen que d’autres pays qui n’ont pas les mêmes atouts.

C’est une excellente nouvelle. Maintenant, il faut qu’on fasse notre travail. Nous avons commencé. Les indicateurs sont bons depuis que ce gouvernement a pris ses fonctions. Nous sommes tous alignés sur le même sujet et avançons à pas de géant. J’espère que nous pourrons annoncer de bonnes nouvelles, secteur par secteur, dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

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