Le directeur de cabinet de Laya avoue avoir ordonné l'entrée furtive de Ghali en Espagne
L'ancien directeur de cabinet d'Arancha Gonzalez Laya, Camilo Villarino, démis de ses fonctions dans le cadre de l'affaire Ghali, avoue avoir protégé l'entrée furtive du chef du polisario, le 18 avril dernier.
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Mehdi Ouazzani Touhami
Le 28 juillet 2021 à 15h24
Modifié le 28 juillet 2021 à 15h48L'ancien directeur de cabinet d'Arancha Gonzalez Laya, Camilo Villarino, démis de ses fonctions dans le cadre de l'affaire Ghali, avoue avoir protégé l'entrée furtive du chef du polisario, le 18 avril dernier.
Dans une réponse écrite adressée au juge de Saragosse qui instruit les poursuites dans le cadre de l'affaire d'entrée de Brahim Ghali au territoire espagnol, sans contrôle, l'ancien directeur de cabinet de Laya admet avoir dit, au téléphone, à l'état-major de l'armée de l'air qu'il "ne fallait pas demander de papiers à quiconque arriverait dans cet avion du gouvernement algérien", rapportent des médias espagnols.
En revanche, Villarino ne précise pas dans sa réponse au juge si ces instructions aux militaires émanaient de son initiative ou étaient en réponse à une décision du ministre et, par conséquent, du gouvernement. C'est l'une des inconnues profondes sur lesquelles le juge est susceptible d'enquêter via de nouvelles procédures, pour déterminer, en détail, quelle était la chaîne d'ordres qui a entouré l'entrée en Espagne de Brahim Ghali.
Dans la lettre officielle adressée au juge, le diplomate dit que la personne qui a donné les instructions était le général Francisco Javier Fernández Sánchez, deuxième chef d'Etat-major de l'Air, assurant que ce dernier lui a demandé "si on voulait que les procédures douanières ou d'immigration soient effectuées", ce à quoi il a répondu "que ce n'était pas nécessaire".
Cette réponse écrite de Villarino au juge est datée du 9 juillet, quelques jours avant qu'il ne soit démis de ses fonctions de directeur de cabinet par le nouveau ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares.
Villarino a déclaré au juge que ne pas demander à Ghali des documents était quelque chose de "parfaitement conforme à la fois à la pratique établie et à la législation en vigueur", rapporte le quotidien espagnol ABC.
Par ailleurs, le juge de Saragosse a réclamé "le contenu intégral" des conversations tenues via l'application WhatsApp entre l'Etat-major et les Affaires étrangères, qui a entériné l'entrée de Ghali en Espagne", affirme pour sa part La Razon.
Dans une résolution du chef du tribunal d'instruction numéro 7 de Saragosse, l'instructeur demande "le nombre des lignes de communication et des utilisateurs", indique la même source.
C'est le lieutenant général de l'Etat-major de l'armée de l'air, Francisco Javier Fernández Sánchez, qui avait informé le magistrat que les communications avec le ministère des Affaires étrangères dans lesquelles il aurait reçu l'ordre que Ghali soit exempté du contrôle douanier "ont été effectués par téléphone, à la fois verbalement et via l'application WhatsApp", poursuit La Razon.
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Le 28 juillet 2021 à 15h24
Modifié 28 juillet 2021 à 15h48