Régionales de l'investissement : Quelles pistes de relance ?
Lors de la clôture du roadshow du groupe Banque Populaire, un panel d'experts a discuté des mécanismes de financement et d’accompagnement.

Régionales de l'investissement : Quelles pistes de relance ?
Lors de la clôture du roadshow du groupe Banque Populaire, un panel d'experts a discuté des mécanismes de financement et d’accompagnement.
La dernière étape des Régionales de l’investissement organisée par le groupe Banque Populaire, s’est déroulée ce mardi 13 juillet à Casablanca. La clôture de cette tournée qui a duré 10 semaines, a vu défiler plusieurs panels traitant de nombreux sujets, notamment la relance de l’investissement.
Selon Mohamed Amimi, directeur exécutif en charge du marché de la PME de la BCP, la relance de l’investissement doit être à la fois plurielle et multidimensionnelle.
"Plurielle, car la relance est tributaire d’un partenariat public-privé fort et de la mise en relation des entreprises et des capitaux ; et multidimensionnelle, car elle doit englober toutes les strates de l’économie".
Il ajoute "qu’en dehors des moyens de financement dont disposent les sociétés financières, ces dernières peuvent exploiter leurs réseaux pour les mettre à la disposition de leurs clients, en leur trouvant des débouchés ou en les épaulant pour créer des partenariats".
Hicham Serghini, directeur général de la CCG rejoint cette idée, et précise que "l’État doit intervenir pour simuler la relance de l’investissement en partageant les risques avec les banques. Ainsi, il considère que les garanties données par l’État aux banques sont un outil principal pour la relance de l’investissement".
Pour Mohamed Benchekroun, vice-président de la Fédération de la Chimie et de la Parachimie, la relance est synonyme d’accompagnement des entreprises. À ce titre, il donne la fédération dont il fait partie, en exemple. Au sein de cette association professionnelle, les adhérents sont accompagnés stratégiquement à travers la mise à disposition d’études, et opérationnellement via une assistance administrative et juridique.
Enfin, Azzedine Jettou, premier vice-président de la FEDIC, a mis la lumière sur les difficultés que pose la contrebande pour un bon nombre d’industriels. Selon lui, une certaine forme de protectionnisme est nécessaire pour relancer l’investissement, et a rappelé l’importance de l’industrie pour la création d’emplois.