“Long Covid” : L'OMS pour des études plus approfondies sur les symptômes persistants

Des recherches beaucoup plus approfondies sont nécessaires sur la « constellation » de symptômes parfois affaiblissants chez les personnes qui se sont remises de la Covid-19, a déclaré vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ajoutant que cette persistance des symptômes, appelée "Long Covid", aura un impact sur les systèmes de santé mondiaux.

“Long Covid” : L'OMS pour des études plus approfondies sur les symptômes persistants

Le 13 février 2021 à 9h51

Modifié 10 avril 2021 à 23h19

Des recherches beaucoup plus approfondies sont nécessaires sur la « constellation » de symptômes parfois affaiblissants chez les personnes qui se sont remises de la Covid-19, a déclaré vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ajoutant que cette persistance des symptômes, appelée "Long Covid", aura un impact sur les systèmes de santé mondiaux.

« Nous savons que cette affection post-Covid-19 - certains patients et cliniciens l’appellent aussi la Covid longue - est un groupe hétérogène de symptômes qui se produisent après la phase aiguë de la maladie », a déclaré la Dre Janet Diaz, responsable à l’OMS de l’équipe clinique chargée de la riposte à la Covid-19, lors d'une conférence de presse.

Si quelques études commencent à lever un coin du voile, on ne sait toujours pas vraiment pourquoi certains malades atteints du nouveau coronavirus affichent ensuite pendant des mois des symptômes, affirme l'OMS, relevant qu'il s’agit généralement d’une fatigue extrême, des difficultés respiratoires ou des troubles neurologiques et cardiaques parfois très sévères.

« Il s’agit donc de symptômes ou de complications qui peuvent se produire potentiellement un mois après, trois mois après ou même six mois après, et au fur et à mesure que nous en apprenons davantage, nous essayons de comprendre la durée réelle de cette affection », a ajouté la Dre Diaz.

Citant des symptômes signalés telles que des maladies neurologiques et physiques, la Dr Diaz a noté qu’un nombre indéterminé de malades n’avaient pas pu retourner au travail, une fois qu’ils s’étaient remis de la maladie aiguë causée par le nouveau coronavirus.

« Nous sommes évidemment préoccupés par le nombre de patients infectés par le virus du SRAS-CoV-2, que les chiffres ... juste par l’ampleur de la pandémie, auront un impact sur les systèmes de santé » a-t-elle fait valoir.

Bien que des données complètes sur cette maladie ne soient pas encore disponibles, la responsable de l’OMS a insisté sur le fait que « ces (symptômes) étaient réels ». « Certains des maux les plus courants étaient la fatigue, l’épuisement ou le dysfonctionnement cognitif, ainsi que ce que certains patients appelaient le brouillard cérébral », a estimé la Dre Diaz, décrivant une « constellation de symptômes ».

D’autres recherches sont également nécessaires pour déterminer combien de personnes souffrant de Covid-19 qui n’ont pas eu besoin de soins intensifs ont continué à développer cette maladie, affirme la même source.

Mais la semaine dernière déjà, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU avait relevé des études disponibles sur le sujet, qui montraient qu’environ 10% des malades ont des symptômes un mois après avoir été infectés. Et à ce stade, l’OMS n’a pas une idée sur la durée pendant laquelle ces symptômes peuvent persister.

« Ce qui est déconcertant avec la Covid longue, c’est que le profil des patients qui en souffrent ne se superpose pas avec les profils les plus vulnérables. Cela frappe des gens qui ont été malades de la Covid à divers degrés, et inclut également des gens plus jeunes », y compris des enfants, avait expliqué la semaine dernière, la Dre Diaz.

« Ce que nous savons jusqu’à présent, c’est que les patients souffrant d’un état post-Covid-19 auraient pu être hospitalisés, ceux qui se trouvaient dans l’unité de soins intensifs », a-t-elle dit aux médias ce vendredi à Genève. A ce sujet, l’agence onusienne rappelle que cela s’est produit chez des patients très malades, mais aussi chez des patients qui n’étaient pas pris en charge à l’intérieur de l’hôpital.

« Ces patients qui étaient considérés comme ayant ce que nous pensions être une maladie bénigne et qui étaient traités en ambulatoire, ont eu en fait des complications, des symptômes persistants ou de nouveaux symptômes, des symptômes qui allaient et venaient après la phase aiguë de la maladie », a fait remarquer la Dre Diaz.

(MAP)

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