A Oujda, tensions autour de la cession de biens de la commune
Des conseillers du PAM pointent l'approbation "suspecte" d'une cession de lots relevant du domaine privé de la commune d'Oujda, par le premier vice-président de la commune, qui n'est autre que leur camarade du parti, Omar Boukabous.
A Oujda, tensions autour de la cession de biens de la commune
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Y. J.
Le 23 octobre 2020 à 17h19
Modifié 11 avril 2021 à 2h48Des conseillers du PAM pointent l'approbation "suspecte" d'une cession de lots relevant du domaine privé de la commune d'Oujda, par le premier vice-président de la commune, qui n'est autre que leur camarade du parti, Omar Boukabous.
Session d'octobre houleuse au Conseil de la commune d'Oujda, mardi 20 octobre. Sur les 8 points inscrits à l'ordre du jour de cette session présidée par le premier vice-président, Omar Boukabous, deux portaient sur la cession de lots du lotissement "Al Bassatine III", relevant du domaine privé de la commune, au profit d'investisseurs.
Des conseillers du PAM, formant la majorité aux côtés de l'Istiqlal au sein du bureau communal présidé par Omar Hjira, pointent les circonstances de vote de cette cession "suspecte" et redoutent une "rente".
Un vote dans la précipitation
"La session, qui s'est déroulée dans un nouveau local en raison de la pandémie, devait commencer à 9h30. Deux minutes après, les deux points avaient déjà été votés par les six conseillers présents", à en croire Mohamed Bouarourou, conseiller du PAM.
Selon ses dires, le premier vice-président aurait profité d'une présence limitée au début de la séance pour faire passer ces points avancés même dans l'ordre du jour.
"Nous ignorons la manière dont ces points ont été présentés ou délibérés", s'interroge le "camarade" de Omar Boukabous.
Mohamed Bouarourou n'est pas seul à crier au scandale. D'autres conseillers du parti du Tracteur réclament une intervention du secrétaire général du parti "contre une atteinte aux principes du parti".
Les opposants de cette cession justifient ce vote par un motif "d'intérêt purement personnel".
Le mandat arrivant à échéance, une telle opération ne pourra pas bénéficier à la commune. D'autant plus que ces biens seront cédés à des prix bas au regard de la crise actuelle, poursuit notre source.
Pris de court par ce "vote express", les conseillers ont rejeté le reste des points à l'ordre du jour, notamment les appels d'offres et le cahier de charge relatif à ce lotissement.
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