L'hydroxychloroquine revient en piste, revirements en série

L'hydroxychloroquine, médicament dérivé d'un antipaludique dont l'utilité contre le nouveau coronavirus suscite tant de débats, est revenue en piste mercredi 3 juin avec une volte-face de l'OMS.

L'hydroxychloroquine revient en piste, revirements en série

Le 3 juin 2020 à 7h25

Modifié le 11 avril 2021 à 2h46

L'hydroxychloroquine, médicament dérivé d'un antipaludique dont l'utilité contre le nouveau coronavirus suscite tant de débats, est revenue en piste mercredi 3 juin avec une volte-face de l'OMS.

Après analyse, le comité de sécurité de l'OMS a estimé "qu'il n'y a aucune raison de modifier le protocole" des essais cliniques sur ce médicament, a annoncé mercredi l'organisation mondiale de la Santé, qui avait suspendu ces essais après la publication d'une étude par la prestigieuse revue médicale The Lancet. 

Celle-ci, qui semblait clore le débat, jugeait inutile voire néfaste le recours à l'hydroxychloroquine contre le coronavirus. La France elle aussi avait annoncé suspendre toute utilisation du médicament.

Mardi soir, The Lancet, dont la publication était attaquée, avait cependant fait machine arrière, en reconnaissant que "d'importantes questions" étaient soulevées à ce sujet, un premier pas selon certains spécialistes vers le reniement de cette publication.

Au Maroc, la commission scientifique et technique a maintenu le protocole à base d'hydroxychloroquine et le Pr Heikel avait dès le début exprimé ses doutes quant à l'étude de The Lancet.

Premier défenseur de l'utilisation de ce médicament, le professeur français Didier Raoult a raillé sur twitter le revirement sur une étude qu'il avait jugée "foireuse".

Utilisé à titre expérimental dans des hôpitaux français, au Maroc, en Afrique, en Amérique latine, c'est jusqu'au président américain Donald Trump qui avait annoncé un temps prendre ce médicament à titre préventif. Le médecin de la Maison blanche a confirmé mercredi que s'il avait arrêté, il n'avait non plus aucun effet secondaire.

Les espoirs, à plus long terme, de mettre au point un vaccin - l'Université d'Oxford a notamment annoncé mercredi s'apprêter à en tester un au Brésil - ont eux justifié une initiative de la France, l'Allemagne, l'Italie et des Pays-Bas qui ont convenu de former une "alliance" visant à en assurer la production en Europe.

Car si l'Europe avance chaque jour un peu plus dans le déconfinement et le retour à la vie habituelle, la crise sanitaire "n'est pas terminée", a averti le président italien Sergio Mattarella, dont le pays, qui avec plus de 33.500 morts est le deuxième plus touché en Europe après le Royaume Uni, rouvrait mercredi ses frontières en espérant le retour, pour l'instant timide, des touristes.

Dans les aéroports comme dans les gares, à Rome, Milan, Naples ou Venise, vols et liaisons internationales ont repris ou se sont accélérés.

(Avec AFP)

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