Un contexte international très propice à un emprunt souverain du Maroc
ANALYSE. Profiter de taux européens historiquement bas, renflouer les réserves de devises et atténuer l’effet d’éviction sur l’économie sont trois arguments qui plaident pour une accélération des sorties du Maroc à l’international pour lever des fonds.
Un contexte international très propice à un emprunt souverain du Maroc
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Mehdi Michbal
Le 9 septembre 2019 à 10h52
Modifié 11 avril 2021 à 2h43ANALYSE. Profiter de taux européens historiquement bas, renflouer les réserves de devises et atténuer l’effet d’éviction sur l’économie sont trois arguments qui plaident pour une accélération des sorties du Maroc à l’international pour lever des fonds.
Le Maroc a annoncé il y a quelques mois sa volonté de lever 2 milliards d’euros sur les marchés internationaux entre 2019 et 2020. La première sortie d’un milliard (ou plus) devra se faire avant la fin de l’année selon une source autorisée consultée par Le Boursier, qui expliquait que le timing de la levée dépendra des conditions du marché et de l’appétit des investisseurs.
Ces conditions du marché n’ont justement jamais été aussi propices pour une levée qu’aujourd’hui. Elles pourraient même justifier une levée encore plus consistante que celle annoncée par l’argentier de l’Etat.
La semaine dernière, la France a réalisé, en une seule journée, une levée de 10 milliards d’euros sur 10 et 15 ans, à des taux négatifs (-0,36% pour les bons à dix ans et -0,03% pour ceux à quinze ans). Une première dans l’histoire de France, aussi bien sur le montant de la levée que sur le niveau extrêmement bas des taux.
En Europe donc, les investisseurs ont accepté de mettre de l’argent à long terme à un rendement (facial) négatif. Et l’Etat français aura donc à rembourser, dans dix et quinze ans, moins que ce qu’il n’a levé aujourd’hui. Du jamais vu.
La politique monétaire menée par la Banque centrale européenne (BCE) depuis quelques années pour relancer la croissance en Zone Euro en a voulu ainsi. Et le Maroc doit en profiter. Au lieu de se contenter d’un milliard d’euros en 2019, oser en prendre deux. Et, pourquoi pas, réitérer le coup en 2020.
LIRE LA SUITE DANS LE BOURSIER
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