Repéré très jeune par le club russe du Rubin Kazan qu'il a rejoint en décembre 2012, le natif de Gonbad-e Qabus avait eu du mal à s'imposer au front d'attaque des Rouge et Vert pour ses trois premières saisons. En février 2015, il a été prêté au FK Rostov avec lequel il a brillé en championnat, mais aussi en Ligue des Champions, notamment dans la rencontre face au Bayern Munich. Lors du dernier mercato estival, il a fait son retour dans les rangs du Rubin Kazan et est rapidement devenu indiscutable à son poste.

Depuis deux années, son nom revient avec insistance sur les tablettes de plusieurs clubs européens, dont Liverpool, Arsenal, le Milan AC et la Lazio Rome. Il serait tenté par un nouveau challenge cet été et la Premier League lui plairait énormément, selon des médias iraniens.

Passé par les sélections espoirs, il a été présélectionné pour le Mondial 2014, mais écarté de la liste finale. Il est devenu titulaire incontestable lors la Coupe d'Asie des Nations 2015 et été l'une des révélations de cette édition. Il a largement contribué à la qualification de la Team Melli au Mondial russe en inscrivant 11 buts en phase éliminatoire. Sachant que son compteur affiche un total de 23 réalisations en 32 matchs internationaux.

Dans un entretien accordé au magazine français "Onze Mondial" en février dernier, le joueur de 23 ans a fait part de son enthousiasme à l'idée de disputer pour la première fois de sa carrière la plus belle des compétitions: "J’attends la Coupe du monde avec impatience, je suis très excité. On va jouer contre de grandes équipes (Espagne, Portugal, Maroc), je suis fier et je pense qu’on peut réussir quelque chose. On va jouer en Russie, c’est super, c’est mon deuxième pays, le pays que j’ai découvert en quittant l’Iran. En plus, le match contre l’Espagne aura lieu à Kazan, mon stade".

En conférence d'avant-match contre la Lituanie prévu ce jeudi 7 juin, Carlos Queiroz a déclaré que Sardar Azmoun et deux autres joueurs évoluant en championnat russe les ont beaucoup aidés à choisir le camp de base pour la durée du Mondial.

Les Iraniens considèrent le match du 15 juin face au Maroc comme une finale et vont se battre bec et ongles pour la gagner.