Il s'agit à l'origine d’avions de luxe, probablement le modèle G-550, ultra-performants, ayant un rayon d’action parmi les plus élevés au monde ainsi qu’une autonomie d’une quinzaine d’heures. Dépouillés de leurs équipements d’accueil de passagers, ils sont convertis en avons de reconnaissance et équipés de puissants radars Raytheon.

Cette solution a été adoptée par de nombreux pays, dont l’Australie et le Japon. Ces avions effectuent des patrouilles permanentes de reconnaissance. Leur action porte notamment sur une large palette, allant du transport banal ou la simple reconnaissance, à des missions sophistiquées comme le renseignement électronique (ELINT), la collecte de renseignements électromagnétiques (SIGINT) et, en cas d’hostilités, la désignation de cibles ennemies au sol au profit de l’artillerie ou de l’aviation.

Selon des sources non-officielles, l’Algérie dispose de trois de ces avions depuis juin 2016. Selon Intelligence online, la technologie fournie à l’Algérie est plus ancienne que celle qui sera fournie au Maroc.

Intelligence Online affirme qu’il s’agira d’avions Gulfstream mais que Bombardier est également en lice. Il ajoute que la transaction sera réglée par l’Arabie saoudite dans le cadre de la coalition arabe contre l eterrorisme et pour tenir compte de l’implication qui a été celle du Maroc au Yémen. La coalition, et en particulier les Emirats et l'Arabie saoudite, devraient financer des équipements militaires anti-terroristes dans la région du Sahel.

Intelligenceonline avait été la première source à annoncer l’acquisition des F16 par le Maroc, une dizaine de jours avant l'annonce officielle.