La décision du président zimbabwéen, Robert Mugabe, de limoger son adjoint et allié de longue date: Emmerson Mnangagwa, le 6 novembre denier, a plongé le pays dans une nouvelle crise politique, aggravant une situation déjà fragilisée par les profonds problèmes socio-économiques qui plombent cette nation d’Afrique australe.

Mugabe, qui dirige le Zimbabwe d’une main de fer depuis l’indépendance de cette ancienne colonie britannique au début des années 1980, a surpris les observateurs en limogeant Mnangagwa, qui figurait parmi les candidats les plus en vue à sa succession.

Les analystes ont interprété la mesure comme une tentative de Mugabi (93 ans) de baliser le chemin pour son épouse Grace Mugabe pour prendre les commandes du pays après son départ.

Les médias sud-africains ont rapporté que Mnangagwa, qui avait combattu aux côtés de Mugabe durant la guerre de l’indépendance, s’est réfugié en Afrique du sud voisine pour échapper à d’éventuelles tentatives de l’assassiner.

(Avec agences)