A Bouaké, comme à Abidjan ou encore à San Pedro, les rues ont renoué avec leur effervescence des jours ordinaires. Commerces, banques et autres établissements ont ouvert leurs portes en toute quiétude, alors que les populations vaquaient normalement à leurs préoccupations quotidiennes.

Les tirs sporadiques en l’air, omniprésents la veille aux alentours des camps militaires à Abidjan et Bouaké avaient cessé.

A Abidjan, le quartier administratif et financier du Plateau, reprend tout doucement son dynamisme, alors que des agences bancaires ont rouvert leurs portes, alors que les autres quartiers de la ville, à l’instar de Marcory, Treicheville, et Koumassi, véritables lieux de commerces, connaissent leur effervescence ordinaire.

A Bouaké, la vie semble reprendre naturellement, avec plus de boutiques ouvertes que la veille, alors que les mutins ont accepté l’accord annoncé la veille par le gouvernement.

A San Pedro, deuxième plus important port de la Côte d’Ivoire, les populations de cette ville balnéaire reprennent progressivement leurs activités ce mardi, après les intenses tirs sporadiques des soldats mutins qui ont obligé lundi, les services du public et du privé, les écoles, le port et la plupart des commerces, à fermer.

(Avec MAP)