L’ANRT vient de rendre publiques les données relatives au marché des télécoms pour le troisième trimestre 2016. Quelques faits marquants.

 Méditélécom gagne 1 million de clients en un trimestre

Le parc de téléphonie mobile compte l’arrivée de près de 2 millions nouveaux clients durant le 3ème trimestre. 

A fin septembre, les trois opérateurs ont connu une évolution positive du nombre des nouveaux clients. IAM s’est placé en tête du peloton. Mais c'est Méditelecom qui a gangé le plus de clients entre le deuxième et le troisième trimestres (1,07 million).

Parts de marché. IAM toujours premier

Que ce soit dans le segment du postpayé ou celui du prépayé, l’opérateur historique garde toujours une longueur d’avance sur ses deux concurrents.

-En septembre 2016, il détenait près de 58% dans le postpayé suivi par Méditel (26,3%) et Wana (15,7%).

Il est à noter qu’entre le deuxième et le troisième trimestre, l’évolution est à peine perceptible. Elle est en faveur de Wana, qui détenait 15,19% des parts de marché.

-Dans le segment du prépayé, l’écart est moins important entre IAM (41,8% des parts de marché) et son challenger Méditelecom (33,36%). Wana est encore une fois en troisième position.  

Une légère hausse a été enregistrée par le deuxième opérateur, qui détenait à fin juin 32,2% des parts.

Le revenu moyen par minute de communication stagne

Au 3e trimestre 2016, le revenu moyen s’est établi à 0,23DH/mn, en stagnation par rapport au précédent trimestre. Il était de 0,28DH/mn en septembre 2015, 0,3DH/mn en juin 2015 et 0,34 DH/mn une année auparavant. C’est dire que cet indicateur s’est inscrit à la baisse depuis des années dans une course effrénée de baisse des prix pour recruter un maximum de clients.

En avril 2016, face à une chute des tarifs,  l’ANRT avait  procédé à une mise à jour des lignes directrices encadrant l’examen des offres tarifaires des opérateurs au Maroc, avec pour conséquence un changement de la manière dont les opérateurs fixent leurs prix et élaborent leurs offres promotionnelles… une décision qui explique la stabilisation du revenu moyen.