Le tribunal de première instance de Meknès a décidé, ce lundi 13 juin, le report au 20 juin de l'affaire des étudiants de la Faculté des sciences de Meknès, poursuivis pour leur implication présumée dans l'agression, avec coups et blessures, de Chaimae, une employée à la cantine de la cité universitaire.

La Cour a aussi rejeté la requête de la défense d'accorder la liberté provisoire à ces neuf étudiants poursuivis pour séquestration, insulte et violence contre des fonctionnaires publics dans l'exercice de leurs fonctions.

Faisant partie d'une mouvance estudiantine, ils sont aussi poursuivis pour coups et blessures et destruction de biens publics, détention d'armes dans des conditions portant atteinte à la sécurité des personnes et des biens en vertu des dispositions du code pénal.

Les mis en cause avaient été appréhendés dans différents quartiers de Meknès, sur la base des investigations menées par les services de sécurité qui ont révélé leur participation directe à l'agression physique d'une fille qui travaillait dans la cafétéria de l'université, après avoir lié ses mains, couvert ses yeux d'un châle en coton et rasé de force ses cheveux.

Les services de sécurité ont également saisi des armes blanches de grande taille chez les prévenus.

(Avec MAP)