Ce lundi 16 mai, au siège de la CFC, les organisateurs ont dévoilé les principales thématiques qui seront abordées lors de l’événement "Climate Finance Day 2016", comme les conditions nécessaires à la massification des financements verts ou le rôle à jouer par le secteur privé dans l’agenda climatique, avec un accent particulier sur le continent africain.

Le CFD 2016, prévu pour le 4 novembre prochain à Casablanca, se focalisera sur la question du financement vert dans les secteurs de l’énergie et l’usage durable des terres dans l’agriculture. La conférence réunira des investisseurs internationaux, des représentants des organisations internationales et des organismes multilatéraux, des membres de think tanks, ainsi que des acteurs associatifs engagés dans le développement durable.

"Notre objectif est de maintenir le momentum créé au cours des deux dernières années et particulièrement par la COP21, en lui donnant une nouvelle impulsion vers l’action concrète et vers le sud et l’Afrique en particulier", souligne Said Ibrahimi, président directeur général de CFC Authority.

La conférence ambitionne de présenter, in fine, des recommendations pragmatiques contribuant au financement de l’agenda climatique international: "Les actions prioritaires portent, notamment, sur le développement des Green Bonds [obligations vertes, ndlr] et des investissements en matière de transition énergétique, la poursuite du mouvement de décarbonation des portefeuilles d’actifs et l'élargissement du focus sur la transition énergétique", note Arnaud de Bresson, directeur général de Paris Europlace.  

Outre cette dernière, l’événement comptera d’autres partenaires internationaux, tels que la Banque africaine de développement ou la Banque européenne d’investissement, entre autres.

Le CFD 2016 sera suivi le lendemain d’une journée consacrée au rôle spécifique des banques de développement, organisée par le club IDFC (International development finance club).