S'étendant sur 4 hectares, le nouvel hôpital de proximité de Kelâat M'gouna permettra de combler le retard en infrastructures sanitaires de la région. Une enveloppe de 52 millions de DH lui a été consacrée.

L'établissement, en activité depuis le jour de son inauguration, est doté d'équipements technologiques adaptés et dispose d'une capacité litière de 45 lits. 

Contacté par Médias24, le directeur régional de la Santé de la région de Souss-Massa-Drâa, Abdelmoula Boulamizat déclare: "Cet hôpital de proximité appartient à la nouvelle génération d'hôpitaux. Il accueille les services de médecine générale, de pédiatrie, de chirurgie générale et de maternité. Il est en plus équipé d'un service de radiologie et dispose d'un laboratoire."

Concernant les ressources humaines, l'hôpital emploie 44 personnes, relevant de différents services (médecins, infirmiers...etc.). "A ce stade, il s'agit de la phase de démarrage. Dans un futur proche, les ressources humaines seront renforcés", indique la même source.

L'hôpital de proximité est destiné à la population de Kelâat M'gouna, estimée à 70.000 habitants. Mais pas seulement, "En comptant la population avoisinante, on atteint une population cible de près de 100.000 habitants", estime le directeur régional de la Santé. D'ailleurs, le service maternité a réalisé 4 accouchements le jour même de l'inauguration de l'hôpital.

La même source indique que, parallèlement à ce projet, un centre d'hémodialyse est en train d'être construit à Kelâat M'gouna. "Le projet avance bien. A ce stade, nous sommes à 90% de taux de réalisation. Le centre est actuellement en phase de finition", ajoute notre source.

D'autres projets sont également annoncés par le ministère de la Santé dans la province de Tinghir. Il s'agit de la construction d'un hôpital provincial d'une capacité de 120 lits et qui nécessitera un investissement de plus de 100 millions de dirhams.

A terme, les nouvelles structures permettront de combler les besoins sanitaires des habitants de la province de Tinghir, une région réputée jusque là pour l'absence ou l'insuffisance des infrastructures sanitaires. Ce projet intervient dans le cadre du déploiement de la nouvelle carte sanitaire qui, pour rappel, accorde la priorité des investissements sanitaires aux régions les moins couvertes.