L’info, relayée par l’agence de presse Reuters, découle d’une déclaration d’Ismaïl Douiri, DG d’Attijariwafa bank, dans une interview accordée en marge d’un événement auquel il prenait part à Dubaï. "Nous examinons le marché égyptien et nous l’avons déjà signalé à Barclays. Une fois le processus de vente lancé, nous espérons recevoir les documents nécessaires sur lesquels nous allons baser notre décision", a-t-il déclaré.

La filiale égyptienne de Barclays, opérant depuis 1864 dans le pays, compte 127.000 clients et pèse 400 millions de dollars, selon les informations relayées par Reuters. La décision de vente des filiales africaines de Barclays découle d’une volonté de son top management de simplifier la structure de la banque et de maximiser sa rentabilité auprès de ses actionnaires.  

Il faut dire que le désir d’Attijariwafa bank de se développer en Egypte n’est pas nouveau. En 2013, le groupe était parvenu aux dernières étapes dans le processus d’achat de BNP Paribas Egypte, qui a été finalement vendue à la banque émiratie Emirates NBD.

Présente dans 24 pays, dont 14 pays en Afrique, Attijariwafa bank veut augmenter la part de ses filiales à l’étranger dans son produit net bancaire, de 27% actuellement à 30% sur les 5 prochaines années: "Une grande acquisition pourrait rajouter jusqu’à 10% à ce ratio", déclare M.Douiri à Reuters.

Il ajoute que la banque cible une croissance des crédits et des dépôts située entre 4 et 5% en 2016, après un recul en 2015. La banque serait également en train de chercher des opportunités d’acquisition sur le marché nigérian, rapporte la même source.