A Royal Air Maroc, fortes spéculations sur un départ de Driss Benhima
Le microcosme politico-économique marocain ainsi que les différentes sphères de Royal Air Maroc ont été agités ce vendredi en fin d'après midi, par de folles spéculations au sujet d'un départ de Driss Benhima, donné pour probable ou certain, selon les sources.
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R. B.
Le 6 février 2016 à 5h11
Modifié 6 février 2016 à 5h11Le microcosme politico-économique marocain ainsi que les différentes sphères de Royal Air Maroc ont été agités ce vendredi en fin d'après midi, par de folles spéculations au sujet d'un départ de Driss Benhima, donné pour probable ou certain, selon les sources.
Plusieurs sources internes à la RAM et dans le secteur du tourisme nous confirment ce départ, mais il n'y a aucune confirmation officielle.
Plusieurs ministres interrogés par Médias 24 se sont abstenus de toute réponse, négative ou positive.
Parmi les noms avancés pour sa succession, figure en bonne place celui de Hamid Addou, qui a dirigé l'ONMT de 2008 à 2013 et celui de Chakib Benmoussa, ambassadeur à Paris.
Hamid Addou, joint par Médias 24, se trouvait à Casablanca vendredi soir et refusait tout commentaire.
Driss Benhima se trouvait à Laâyoune jeudi soir et vendredi dans la journée.
Des sources fiables et généralement bien informées n'excluent pas des "rumeurs malveillantes" ciblant Driss Benhima.
Samedi à Laâyoune, un conseil des ministres sous la présidence du Roi Mohammed VI est prévu.
L'article 49 de la Constitution stipule que "le Conseil des ministres délibère de (...) de la nomination, sur proposition du chef du gouvernement et à l’initiative du ministre concerné, aux emplois civils de wali de Bank Al Maghrib, d’ambassadeur, de wali et de gouverneur, et des responsables des administrations chargées de la sécurité intérieure du Royaume, ainsi que des responsables des établissements et entreprises publics stratégiques". La loi organique 02-12 inclut Royal Air Maroc dans la liste des entreprises stratégiques.
Benhima avait été nommé à la tête de la RAM le 15 février 2006.
D'autres changements à la tête d'entreprises publiques stratégiques sont donnés comme possibles par des sources non officielles.
Quoi qu'il en soit, on y verra plus clair ce samedi dans la journée.
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