Banque mondiale: 2,7% de croissance pour le Maroc en 2016
Le taux de croissance qu’enregistrerait le Maroc en 2016 serait inférieur à la moyenne mondiale, estimée à 2,9% pour la même année. C’est ce que prévoient les dernières estimations de la Banque mondiale, dans l'édition janvier 2016 de ses "Perspectives économiques mondiales".
Banque mondiale: 2,7% de croissance pour le Maroc en 2016
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Sara El Hanafi
Le 8 janvier 2016 à 16h41
Modifié 8 janvier 2016 à 16h41Le taux de croissance qu’enregistrerait le Maroc en 2016 serait inférieur à la moyenne mondiale, estimée à 2,9% pour la même année. C’est ce que prévoient les dernières estimations de la Banque mondiale, dans l'édition janvier 2016 de ses "Perspectives économiques mondiales".
La Banque mondiale table sur un taux de croissance de 5,1% en 2016 (le double de la moyenne mondiale), au lieu de 2,5% l’année dernière dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Un essor porté essentiellement par la suppression prévue des sanctions économiques contre l’Iran, ce qui devrait permettre à la république islamique de revenir sur le devant des marchés mondiaux de l’énergie.
Néanmoins, quatre pays de la région enregistreraient des taux inférieurs à la moyenne mondiale estimée à 2,9%. Il s’agit, outre le Maroc (2,7%), de la Tunisie (2,5%), de l’Arabie Saoudite (2,7%) et du Liban (2,4%). Les perspectives économiques pour le Maroc sont toutefois plus favorables pour 2017 et 2018, avec un taux de croissance prévisionnel de 4% pour chaque année.
Par ailleurs, le rapport de la Banque mondiale note que les déficits devraient se réduire dans la plupart des pays de la région en 2016, notamment dans les pays importateurs de pétrole, qui continueraient à bénéficier de la baisse du cours de l’or noir. Les pays d’Afrique du Nord entretenant des relations commerciales avec l’Europe (Maroc, Algérie et Tunisie) verraient leurs exportations augmenter, grâce à la reprise prévue pour la zone euro.
Enfin, la Banque mondiale note que la région MENA reste exposée à des risques substantiels, liés notamment à l’escalade des conflits et à la poursuite de la baisse des cours du pétrole, mais également à la détérioration de la qualité de vie, ce qui pourrait déclencher des troubles sociaux.