Cela fait une semaine que les édiles de la métropole font le pied de grue. Les derniers travaux ayant été achevés la semaine précédente, la gare de Casa Port n’attend plus que son inauguration, qui devrait avoir lieu jeudi 25 septembre. « En principe, elle va être inaugurée demain par le Roi », confie à Médias 24 Ahmed Brija, premier vice-président du Conseil de la ville, précisant que « tout est prêt ». Enfin !

Au cours de la semaine dernière, Mohamed Sajid, avait passé plusieurs nuits blanches pour surveiller les derniers travaux. « On s’attendait tous à ce que la gare soit inaugurée le 17 ou le 18 septembre », nous déclare une source proche du maire de Casablanca.  Rappelons que le premier coup de pioche du projet a été donné en 2009 !

Un retard que le DG de l’ONCF attribue à la « complexité des travaux » : « Ce projet s’est avéré très complexe de par son emplacement au niveau de la mer (…) Nous avons recouru à des solutions très pointues pour renforcer et stabiliser le sol. La réalisation de la charpente métallique s’ajoute au lot des défis qu’on s’est imposé pour cette gare », avait déclaré Mohamed Rabie Khlie à un journal de la place.

La gare, qui s’étend sur une surface de 8.000 m², comporte trois niveaux de sous-sols : des parkings d’une capacité de 420 voitures et un centre commercial. Le coût du projet, selon l’ONCF, s’élève à 400 MDH. Les composantes hôtelières  et d’animation sont prévues dans la deuxième phase du projet.

La rocade de Dar Bouazza est prête

Tout comme Casa Port, la rocade est fin prête. Les travaux, à en croire le ministère de l’Equipement, ont pris fin le 15 septembre. Son inauguration ? « Elle fait partie des projets qui vont être inaugurés dans les jours qui viennent », nous déclare Ahmed Brija sans plus de détails.

D’une longueur de 9 kilomètres (2x2 voies), la voie express a coûté, selon la commune, quelque 400 MDH, financés à parts égales par le ministère de l’Equipement et le Conseil de la région ; le Conseil de la ville, lui, a payé près de 100 MDH pour l’expropriation des terrains. Trois échangeurs, situés au niveau de la route d’Azemmour, d’Errahma et de la route d’El Jadida, ont été aménagés pour permettre le décongestionnement de la circulation au sein de la métropole, où le trafic automobile croît de 5 % par année.