La régionalisation et le bac pro dans le viseur de l’OFPPT
Larbi Bencheikh, le DG de l’OFPPT, détaille les réalisations et les projets de l’office. Avec un million de personnes formées, l’OFPPT poursuit son plan de développement à l’horizon 2016.
La régionalisation et le bac pro dans le viseur de l’OFPPT
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Amine Belghazi
Le 14 juillet 2014 à 12h23
Modifié 14 juillet 2014 à 12h23Larbi Bencheikh, le DG de l’OFPPT, détaille les réalisations et les projets de l’office. Avec un million de personnes formées, l’OFPPT poursuit son plan de développement à l’horizon 2016.
Reposant sur la mise en place de plans sectoriels et misant gros sur les contrats spéciaux de formation, le développement de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) parait assuré.
Et pour cause : depuis l’année 2011, qui a vu la mise en œuvre du plan de développement à l’horizon 2016, l’office a réussi à dépasser la barre symbolique d’un million de personnes formées, avant échéance, durant l’année en cours, comme l’a souligne Larbi Bencheikh au cours d’une intervention le 10 juillet à la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc de Casablanca.
Une offre de formation élargie
Actuellement, l’OFPPT propose une offre de formation qui englobe l’ensemble des activités économiques au Maroc, soit 278 métiers dans divers secteurs, répartis en 175 filières en formation initiale et 103 formations qualifiantes. En tout, l’office dispose d’une capacité d’accueil de 340.000 places, dont 304.300 ont été occupées durant l’année écoulée. Soit une progression de plus de 500% entre l’année 2001 et l’année 2014.
Dans la composition des services de formation, l’industrie se taille la part du lion occupant 37% de l’offre de formation, suivie de près par le secteur tertiaire (22%) et le bâtiment et travaux publics (19%).
Par ailleurs, le royaume investira massivement le domaine des transports. En effet, l’office prévoit de former 152.000 chauffeurs professionnels.
L’office optimise ses emplois
Financièrement, l’OFPPT repose principalement sur les rentrées de la taxe professionnelle, à hauteur de 52%, et assure via ses ressources propres le financement de 39% de son activité, le reste est financé par les candidats formés. Larbi Bencheikh n’a pas manqué de rappeler que, depuis 4 ans, l’Office ne reçoit plus de subvention de l’Etat.
Cette optimisation des dépenses a permis d’alléger la facture annuelle liée à la formation. En effet, l’office débourse actuellement l’équivalent de 6.908 DH par an et par individu, contre 14.241 DH en 2001.
La régionalisation comme levier de croissance
L’OFPPT espère tirer profit de la mise en place de la régionalisation avancée afin de développer des pôles de compétences selon les besoins de chaque région. Son rôle au niveau central consistera à piloter les actions à travers la régulation ou l’accompagnement des structures régionales.
Pour cela, l’appui de la représentation de l’Union européenne est nécessaire. L’office a conclu un accord de jumelage avec la délégation de l’ UE au Maroc dans le but de mettre en place le plan de régionalisation. De plus, l’OFPPT mettra toutes les chances de son côté en adoptant un nouveau système d’information intégré.
Le baccalauréat professionnel : quelle opportunité ?
Le lancement cette année du baccalauréat professionnel permettra d’accompagner les grandes orientations de l’office, et d’harmoniser les offres. Décliné en quatre filières (maintenance industrielle, industrie mécanique, industrie aéronautique et gestion des domaines agricoles), ce baccalauréat permettra aux apprenants de gagner une année dans leur cursus de formation. Ils pourront empocher leur diplôme après 3 années passées dans les centres de formation de l’OFPPT au lieu de 4 ans actuellement, élargissant ainsi la capacité d'accueil des centres.