Mondial : Les huitièmes, et puis s’en vont…
Notre envoyé spécial au Brésil revient sur les dernières rencontres des huitièmes de finale de la Coupe du mode de foot, dans l’attente des quarts de finale à partir de vendredi 4 juillet.
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Nasredine Nasri, envoyé spécial au Brésil
Le 3 juillet 2014 à 12h33
Modifié 3 juillet 2014 à 12h33Notre envoyé spécial au Brésil revient sur les dernières rencontres des huitièmes de finale de la Coupe du mode de foot, dans l’attente des quarts de finale à partir de vendredi 4 juillet.
Brésil-Chili: Ave César !
Et dire qu'il joué à Toronto ! Julio César a évité à lui seul le drame national. Et quand je dis drame national, je pèse mes mots! Les Brésiliens n'auraient pas pardonné à leurs Selecaos une élimination en huitièmes de finale. Neymar a été sérieusement cogné et muselé. Fred n'a fait que confirmer tout le "bien " que je pense de lui... Car on s'aperçoit qu'un Lucas, Kaka mais surtout Diego Costa auraient pu apporter une réelle valeur ajoutée aux Auriverdes. Pour les quarts face à la Colombie, il faut que Neymar retrouve son niveau de Santos, mais surtout que Fred comprenne qu'il est le numéro 9 de la Selecao et surtout qu'il se rase sa moustache...
Colombie-Uruguay: Monsieur James Rodriguez
De meilleur espoir de Ligue 1 à meilleur joueur de la Coupe du monde convoité par les milliards madrilènes de Florentino Perez, le numéro 10 monégasque affole les statistiques comme meilleur buteur et meilleur passeur du Mondial. Il porte à lui seul les espoirs de tout un peuple, il fait surtout oublier l'absence d'El Tigre (Falcoa blessé) et sauve, par la même occasion, la peau d'un vendeur de grecs dans la banlieue de Lyon...
France-Nigeria: Pogbooouuuuuum
La France a été la seule grande équipe à ne pas trop souffrir face aux "petits". Pogba et Valbuena ont été monstrueux. On déplore cependant le "non match"de Karim Benzema, mais dès l'entrée en en jeu de Griezman, le vent a tourné, emportant avec lui les rêves nigérians...
Allemagne-Algérie: M'Bolhi, un vrai rais...
Héroïques ou guerriers, les superlatifs ne manquent pas pour décrire l'exploit des Algériens qui ont dominé, voire malmené, la Manschaft par moments. L'entrejeu des Fennecs a étouffé le milieu de terrain allemand. Sans un Emmanuel Neuer, libéro pour sauver sa défense et décisif sur sa ligne, les hommes de Joachim Low auraient pu être la risée du Mondial en se faisant sortir par les Fennecs. Sans parler du fait que Thomas Muller est sûr de figurer dans le bêtisier après son coup franc.
Pays-Bas-Mexique: Des oranges mécaniques
Ochoa, ancien gardien des buts de l'AC Ajaccio - j'adore le rappeler - n'a pas pu empêcher les Pays-Bas d'aller en quarts de finale. Robben, époustouflant depuis le début du Mondial, m' a un peu déçu, mais ce n'est pas grave, je lui ai au moins trouvé la destination de ses prochaines vacances. Ce sera Sharm el Sheikh, pour faire de la "plongée " sous-marine.
Costa Rica-Grèce: Les dieux grecs étaient en congé
Sensation du Mondial, le Costa Rica n'arrête pas de nous surprendre. Battre l'Italie, l'Uruguay et éliminer la Grèce : franchement, je dis "chapeau bas". C'est LA surprise du Mondial : ce pays n'est pas qu'une carte postale, c'est aussi un pays de football et les Ticos se voient déjà en demi-finale face à l’Argentine.
Argentine-Suisse : Léo, encore et toujours le Messi tant attendu
Brouillant, souvent dominée, l'Albiceleste a eu chaud face à des Suisses qui ont frôlé l'exploit, mais la pulga (puce) a été élu homme du match pour la 4ème fois de suite. Un record. Il a sauvé tout un peuple au bord de la crise de nerfs. Quand je vois la qualité du milieu de terrain de l'Argentine, un Pastore des beaux jours aurait certainement apporté une valeur ajoutée par sa technique et sa vision du jeu. Mais si, l'Argentine reste favorite.
Belgique-USA : Wilmots, quel coaching !
3 matchs, 4 coachings gagnants de Wilmots. Mais pourquoi se priver du monstre Lukaku, le Vieri des temps modernes? Il est indispensable et beaucoup plus utile que le frêle Origi. La Belgique est solide, et sans un Tim Howard des grands soirs (15 arrêts dans un match, un record), l'addition aurait pu être plus salée. Quand j'étais au Maracaña pour Belgique-Russie, une affiche des supporters belges m'avait interpellée : "Mum send me clean underwear cauz Belgium is staying until the final", je pense que cette plaisanterie belge commence à devenir très sérieuse.
Nous attendons donc ces quarts de finale avec une singulière impatience, vu que les matchs sont complètement indécis et risquent de nous réserver de belles surprises.