Hamid Chabat espérait réunir 120.000 personnes dans son meeting politique, le 1^er mai à Rabat. Il n’en fut rien, et les ambitions du trublion istiqlalien se sont avérées bien démesurées… pour le plus grand plaisir de Abdelilah Benkirane, son frère-ennemi juré, qui lui a envoyé quelques piques bien senties, devant les troupes syndicales de l’Union national du travail au Maroc (UNTM), le même jour (1^er mai) à Casablanca.

« On m’a reproché de vouloir faire un discours devant l’UNTM. Mais où est le problème? J’aime toutes les centrales syndicales, enfin presque», sourit-il sous l’applaudissement d’une foule conquise, et faisant évidemment allusion à l’UGTM de Chabat.

«Ils ont dit qu’ils allaient organiser la plus grande manifestation qu’à connue le Maroc depuis son indépendance. Je leur ai dit de faire la plus grande manifestation depuis la naissance de l’humanité», raille-t-il. «Pourtant, ils ont obligé les pauvres travailleurs à monter dans des autocars et à payer 50 DH,» ajoute-t-il.

Sur un ton plus grave, il s’en prend de nouveau à Hamid Chabat et autres crocodiles et Aafarits. «Ils ont essayé de nous mettre des bâtons dans les roues. Ils ont essayé de nous casser à Rabat, à Tanger à Agadir(…) pourtant, notre but était de lutter contre la corruption, main dans la main avec eux. Nous avons des valeurs contrairement à ces gens-là.»

Le reste est un condensé de verbiage et de populisme.