A fin mars 2014, Maroc Telecom a dégagé un chiffre d’affaires de l’ordre 5,2 milliards de DH, soit 0,4% de plus que le premier trimestre de l’année d’avant. Cet indicateur a été tiré vers le haut par l'activité internationale.

Au Maroc, le volume d'affaires du groupe a baissé de plus de 3%. Un recul qui s’explique, selon l’opérateur historique, par la pression de la concurrence: “c’est l’effet de la baisse continue des prix dans le mobile prépayé en raison notamment de la généralisation de la tarification à la seconde et de l’intensité de la cadence des promotions”. 

La hausse des charges d’interconnexion qu’a connues ce trimestre a, par ailleurs, sanctionné le résultat avant amortissement (EBITDA) qui a baissé de 6,8%. Quant au résultat opérationnel, il a baissé de 12,4% en raison de la hausse des dotations d’amortissement liées aux investissements engagés par l’opérateur.

Si les marges de l’activité du groupe au Maroc se détériorent, ses filiales subsahariennes compensent largement le recul. Avec un parc clients en augmentation de 35%, le chiffre d’affaires à l’international a dépassé les 2 milliards de DH avec des taux de croissance allant de 8% à 33%.