Réfugiés syriens: Amnesty accuse l'UE de s'ériger en «forteresse»
Amnesty International a accusé vendredi les pays européens d'ériger une « forteresse » pour se protéger des réfugiés syriens, qu'ils ne sont prêts à accueillir qu'en « nombre pitoyablement bas », selon l'organisation.
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admin
Le 13 décembre 2013 à 10h53
Modifié 13 décembre 2013 à 10h53Amnesty International a accusé vendredi les pays européens d'ériger une « forteresse » pour se protéger des réfugiés syriens, qu'ils ne sont prêts à accueillir qu'en « nombre pitoyablement bas », selon l'organisation.
« L'Union européenne a lamentablement échoué à jouer son rôle d'abri pour les réfugiés qui ont tout perdu, sauf leur vie. Le nombre de réfugiés qu'ils sont prêts à accueillir est vraiment pitoyable », a estimé le secrétaire général d'Amnesty, Salil Shetty, dans un communiqué. « Dans l'ensemble, les dirigeants européens devraient baisser la tête de honte », a-t-il ajouté.
Les membres de l'UE « ont proposé d'ouvrir leurs portes à environ 12.000 des réfugiés les plus vulnérables venus de Syrie, soit seulement 0,5% des 2,3 millions de personnes qui ont fui le pays », affirme l'organisation de défense des droits de l'Homme, dénonçant « les barricades de la forteresse Europe ». L'Allemagne est « de loin le pays le plus généreux, en s'engageant à accueillir 10.000 réfugiés, soit 80% des engagements de l'UE », tandis que la France offre 500 places, soit 0,02% du nombre total de personnes qui ont fui la Syrie.
Dix-huit pays de l'UE, dont le Royaume-Uni et l'Italie, n'ont proposé aucune place, selon Amnesty basée à Londres. A l'approche de l'hiver, les conditions de vie des quelque 2,2 millions de réfugiés installés dans les pays voisins de la Syrie « se détériorent rapidement », et avec seulement 12.000 places proposées par l'UE d'ici fin 2014, certains « tentent le voyage par leurs propres moyens », notamment par la mer, poursuit Amnesty. L'organisation dénonce l'attitude parfois violente de la police et de garde-côtes en Grèce, ainsi que les conditions parfois « déplorables » de détention, comme en Bulgarie.
(Avec AFP)
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