Dans son communiqué, le ministère de l'Education nationale marocain rapporte que, durant la première semaine d’ouverture du service, plus de 1% des établissements font l’objet de plaintes, soit 291 écoles.

L’insatisfaction touche principalement la gestion des établissements scolaires, les problèmes liés au transport scolaire et ceux relatifs à l’absence ou au manque en terme d’effectifs du corps enseignant.

En tout, 598 plaintes ont été enregistrées. Parmi elles, 38 sont des plaintes mensongères. Concernant les plaintes effectives, le ministère indique que 150 d’entre-elles ont été traitées, 410 sont en instance de traitement par les cellules régionales et provinciales.

Le nombre de plaintes est en nette régression par rapport à la même période de l’année dernière. Fatima Wahmi, chargée de la communication auprès du ministère de l’Education nationale explique que « lors de la première semaine d’ouverture du service l’année dernière, nous avions reçu plus de 700 plaintes ».

Les motifs d’insatisfaction émanent des parents, mais pas seulement. « Certaines réclamations sont formulées par les élus locaux, les enseignants, les directeurs d’établissement, ou encore les élèves eux-mêmes » nous indique notre source.

En revanche, il n’existe aucune classification par rapport à la nature de l’enseignement dispensé. Ainsi, rien ne permet de dire si les écoles privées sont plus ou moins concernées par les plaintes.

Pour rappel, le ministère a ouvert cette cellule d’écoute le lundi 23 septembre 2013. En appelant le numéro vert 0800 00 11 22 ou en consultant le site du ministère de l’Education nationale, tout ayant droit peut faire une réclamation.