Syrie: La France avance des preuves d’emploi d’une forte concentration de toxique
Une forte concentration de toxique a été employée dans l'attaque du 21 août dans la banlieue de Damas, relève une synthèse nationale de renseignement déclassifié, publiée lundi 2 septembre 2013 sur le site de l'Elysée.
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admin
Le 3 septembre 2013 à 11h54
Modifié 3 septembre 2013 à 11h54Une forte concentration de toxique a été employée dans l'attaque du 21 août dans la banlieue de Damas, relève une synthèse nationale de renseignement déclassifié, publiée lundi 2 septembre 2013 sur le site de l'Elysée.
«L'afflux massif de patients dans un temps très court dans différents hôpitaux, le nombre de victimes et leur provenance de plusieurs sites distincts, confortés par les analyses de l'ensemble des informations en notre disposition, sont «caractéristiques des effets d'une attaque au moyen d'agents chimiques de forte létalité», souligne la synthèse, ajoutant que ces éléments «confirment qu'une attaque massive et coordonnée a été conduite dans la nuit du 21 août 2013».
La synthèse, qui traite du «programme chimique syrien», «des cas d'emploi passés d'agents chimiques» et de l'attaque du 21 août 2013, estime que cette attaque «ne peut avoir été ordonnée et conduite que par le régime», faisant remarquer que l'«opposition syrienne n'a pas les capacités de conduire une opération d'une telle ampleur avec des agents chimiques».
La publication de cette synthèse a coïncidé avec la tenue à Matignon d'une rencontre entre le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, et les représentants des groupes parlementaires sur le dossier syrien.
A l'issue de cette rencontre, le Premier ministre français a estimé que «plus personne ne nie la réalité» de l'attaque chimique du 21 août ni la responsabilité du régime de Damas, soulignant que «la France est déterminée à sanctionner l'usage de l'arme chimique par le régime de Bachar Al-Assad et le dissuader d'y recourir à nouveau par une action ferme et proportionnée».
(Avec MAP)