Tunisie: le débat sur la Constitution reprend dans le calme

Le débat sur le projet de Constitution tunisienne a repris mardi matin dans un hémicycle à moitié vide mais dans le calme, contrairement à la veille lorsque la séance avait dégénéré en échange d'invectives entre opposants et islamistes au pouvoir.  

Tunisie: le débat sur la Constitution reprend dans le calme

Le 2 juillet 2013 à 13h18

Modifié 2 juillet 2013 à 13h18

Le débat sur le projet de Constitution tunisienne a repris mardi matin dans un hémicycle à moitié vide mais dans le calme, contrairement à la veille lorsque la séance avait dégénéré en échange d'invectives entre opposants et islamistes au pouvoir.  

La séance a débuté avec plus d'une heure de retard en présence de seulement 110 députés sur 217, selon l'ONG Al-Bawsala qui observe et analyse les travaux de l'Assemblée nationale constituante (ANC). Pourtant 170 députés au total ont demandé à s'exprimer sur le projet de Constitution, qui est débattu pour la première fois en séance plénière.

L'ANC est vivement critiquée par les médias et les observateurs pour ses dysfonctionnements, notamment l’absentéisme chronique des élus. La fonction première de l'Assemblée est depuis plus de vingt mois la rédaction de la Loi fondamentale devant créer des institutions pérennes à la suite de la révolution de janvier 2011.Le premier débat sur le projet lundi a été complètement paralysé par des opposants laïques qui ont empêché par leurs cris le rapporteur sur la Constitution, Habib Kheder, de s'exprimer. En réaction, certains responsables du parti islamiste au pouvoir, Ennahda, ont insulté leurs détracteurs.

L’ANC manque un rendez-vous avec l’histoire

Mardi matin, le calme régnait dans l’hémicycle et un cadre du parti Ennahda, Ameur Larayedh, a été le premier à prendre la parole pour défendre le projet de loi fondamentale en estimant qu'il garantissait « tous les droits et libertés ». La presse tunisienne se montrait mardi très sévère avec les élus du pays. Le quotidien francophone « La Presse » relevait en Une que « l'ANC manque un rendez-vous avec l'Histoire », tandis que « Le Temps » voit dans ce « dialogue de sourds (...) un prélude difficile pour la Constitution ». « Pressions considérables ».

Le « débat général » entamé lundi marque le début du processus d'adoption de la Constitution. A l'issue de ce débat, un calendrier d'examen article par article devra être fixé. Le texte devra recueillir le soutien des deux-tiers des 217 députés pour éviter la tenue d'un référendum et permettre des élections avant la fin de l'année.

Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!

Si vous voulez que l'information se rapproche de vous

Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsApp
© Médias24. Toute reproduction interdite, sous quelque forme que ce soit, sauf autorisation écrite de la Société des Nouveaux Médias. Ce contenu est protégé par la loi et notamment loi 88-13 relative à la presse et l’édition ainsi que les lois 66.19 et 2-00 relatives aux droits d’auteur et droits voisins.

A lire aussi


Communication financière

Dar Assafa: LITAMWIL 31 DÉCEMBRE 2023

Médias24 est un journal économique marocain en ligne qui fournit des informations orientées business, marchés, data et analyses économiques. Retrouvez en direct et en temps réel, en photos et en vidéos, toute l’actualité économique, politique, sociale, et culturelle au Maroc avec Médias24

Notre journal s’engage à vous livrer une information précise, originale et sans parti-pris vis à vis des opérateurs.