Mariage pour tous : le Maroc met son véto
En France, la nouvelle circulaire interdisant aux maires de célébrer des mariages entre homosexuels français et ceux ressortissants de onze pays, dont le Maroc, a soulevé un tollé. Ce n’est pas pour autant que le Maroc courbera l’échine, selon Mustapha Ramid.
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Nabila Fathi
Le 25 juin 2013 à 17h39
Modifié 25 juin 2013 à 17h39En France, la nouvelle circulaire interdisant aux maires de célébrer des mariages entre homosexuels français et ceux ressortissants de onze pays, dont le Maroc, a soulevé un tollé. Ce n’est pas pour autant que le Maroc courbera l’échine, selon Mustapha Ramid.
Que nenni ! dixit Mustapha Ramid dans les colonnes du quotidien arabophone Attajdid du mardi 25 juin. Le sujet ? Des rumeurs sur une éventuelle révision de la convention sur la loi personnelle signée avec la France en 1981. Elle stipule qu’en matière de mariage en France entre un Français et un Marocain, c’est la loi du pays d’origine du ressortissant étranger qui est de rigueur. «La question n’est même pas à l’ordre du jour. Et c’est non négociable», poursuit-il.
Dans l’Hexagone, les associations des droits de l’Homme montent au créneau. Elles dénoncent une «discrimination avérée». C’est le site français StreetPress qui a découvert en premier le pot aux roses : une circulaire du ministère français de la Justice, en date du 29 mai, qui consacre les dispositions de la loi personnelle.
En effet, elle interdit aux maires de célébrer des mariages entre homosexuels français et homosexuels ressortissants de onze pays. Outre le Maroc, sont concernés l’Algérie, la Tunisie, la Pologne, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, le Kosovo, la Slovénie, le Laos et le Cambodge.
Christine Taubira, la ministre de la Justice, a indiqué que cette question ne relevait pas de son ministère, mais des Affaires étrangères, selon le site du Nouvel Obs. Les parlementaires se sont emparés du sujet. Le débat n’en sera que plus houleux.
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