La thématique de l’investissement comme levier de développement économique grâce à la création de valeur et d’emplois pérennes pour les régions africaines, a été au cœur des discours et des allocutions de plusieurs personnalités marocaines, pour ne citer que Rachid El Abdi, président du conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra et Ali Seddiki, directeur général de l’AMDIE.
L’investissement privé, moteur du développement régional
"Nous avons décidé avec les autres régions que la première édition du Forum économique africain des régions soit dédiée à l’investissement. Cela prouve qu’en tant que responsables régionaux, nous sommes tous concernés par la promotion de l’investissement", a expliqué le président du conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra lors de la conférence de presse organisée à l’occasion. Et d’indiquer : "Beaucoup d’investisseurs cherchent à opérer en dehors du continent africain, tandis que d’autres basés en Asie ou ailleurs s’évertuent à investir en Afrique. Cela doit nous pousser à mener la réflexion sur la communication des potentialités de nos régions et sur la nécessité de coordonner nos actions".
En d’autres termes, selon Rachid El Abdi, l’opportunité et l’utilité de la création d’un espace d’échanges à l’instar du Forum économique africain des régions ne sont pas à démontrer, surtout par ces temps en proie notamment à la hausse généralisée des prix à l’échelle mondiale et au niveau élevé du taux de chômage pour plusieurs pays. Devant cette situation à laquelle s’ajoutent les limites de l’investissement public, l’investissement privé constitue une solution selon cet élu, qui exhorte ses homologues africains membres du réseau nouvellement créé à travailler collectivement sur le front de l’investissement.
"L’Afrique dispose d’un grand potentiel sur les plans industriel et touristique", a rappelé Rachid El Abdi, qui n’a pas manqué de mentionner l’existence d’un fonds de 1,25 MMDH dédié à la promotion de l’investissement au niveau de la région Rabat-Salé-Kénitra. "Ce fonds peut être d’une grande utilité pour les investisseurs étrangers et africains, notamment en matière de foncier et d’emplois (primes)", a fait savoir Rachid El Abdi, convaincu de la nécessité d’œuvrer pour l’élargissement du réseau des régions africaines pour le développement des investissements, composé de 12 membres à sa création.
