Mesures d’urgence pour faire face à la pénurie d’eau potable dans plusieurs régions
A Zagora, selon une source autorisée de l’ONEE qui a répondu à Médias24, le déficit en eau a été réduit à 20%. Ainsi, la région est désormais alimentée 18H/24H.
Mesures d’urgence pour faire face à la pénurie d’eau potable dans plusieurs régions
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M.E.
Le 20 octobre 2017 à 15h39
Modifié 20 octobre 2017 à 15h39A Zagora, selon une source autorisée de l’ONEE qui a répondu à Médias24, le déficit en eau a été réduit à 20%. Ainsi, la région est désormais alimentée 18H/24H.
L’approvisionnement en eau est assuré –par l’ONEE- en puisant dans les grandes sources ou directement les nappes par forages, «en attendant les pluies et le nouveau forage. La station de déminéralisation prendra le relais par la suite,“ ajoute notre source.
Jeudi, la Secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, Charafat Afilal, a affirmé à Médias24 que “le problème de l’eau dans cette région sera résolu d’ici l’été 2018“. Selon elle, cela se fera grâce aux projets qui sont en cours d’exécution dans cette région, notamment la construction d’une station de dessalement et d’un grand barrage.
Dans ce cadre-là, une réunion a été tenue, le mercredi 18 octobre, à Zagora, afin de faire le suivi des projets de développement lancés au niveau de cette province, spécialement dans le secteur de l’eau potable.
La baisse de l’approvisionnement en eau, dont souffre cette région, depuis l’été, est engendré globalement par:
- Les sources hydriques qui sont limitées ;
- La surexploitation des nappes locales par l’agriculture.
Cette situation a partagé la population de cette région en deux catégories: Une partie de la population proteste publiquement à cause de l’irrégularité de l’approvisionnement en eau potable, une autre, constituée des agriculteurs, bloque les travaux de creusement des forages, afin de préserver la nappe à des fins agricoles. Zagora est en effet le premier producteur de pastèques au Maroc.
Le problème a finalement été réglé, et les travaux de forage ont pu reprendre, grâce à l’intervention des autorités locales. “Face à une telle situation de blocage, il faut opter pour une politique de proximité“, nous affirme la ministre chargée d’Eau, en ajoutant qu’elle aura un déplacement au cours de la semaine prochaine à Zagora.
Cette politique de proximité se traduit à travers, d’un côté, la communication avec les élus et les autorités, de l’autre côté, la sensibilisation de la population de la région. Une politique qui, selon elle, a porté ses fruits dans les régions de Ouazzane et Taounate. Dans ces régions, le branchement au réseau d’eau potable se fera à partir du barrage d’Al Wahda. Selon la ministre chargée d’Eau, “ce projet est achevé à 90%“.
Malgré la rareté des ressources hydriques, ainsi que la menace des changements climatiques, Charafat Afailal reste optimiste, en insistant sur la nécessité d’accélérer le processus de mobilisation des investissements. Selon elle, «une année de retard de mobilisation des investissements est égale à une année de sécheresse» en ajoutant que «le domaine de l’eau est le seul qui ne peut pas tolérer un retard d’investissement». Pour cela, «il faudra faire appel au capital privé», nous affirme-t-elle.
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