Menée par le cabinet Ipsos, une étude sur le bonheur a été lancée pour la première fois au Maroc par Atlanta Assurances. L’étude couvre tout le territoire national et s’adresse à un échantillon de plus 2100 personnes.

 Tout le monde est sans aucun doute à la recherche du bonheur. Plusieurs questions se posent à ce sujet : Qu’est-ce qui rend les Marocains heureux ? Qu’est-ce qui peut les rendre heureux? Quelle relation entre argent et bonheur? Chapeautée par Amine Bennis, président de Rapp Maroc, l’étude sur le bonheur lancée par Atlanta Assurances, répondra à toutes les questions relatives à des thématiques très variés: l’épanouissement personnel, la vie de famille, les relations d’amitié, la perception de l’argent ou encore la place de la santé.

«Les questions seront très variées et sans tabou: Le rapport avec l’entourage, la famille, les amis, les conjoints, les cultes, la religion, … On va creuser loin dans l’étude pour savoir ce qui a rendu les marocains heureux, ce qui les rend heureux au moment présent, et ce dont ils ont besoin, pour être heureux dans l’avenir», explique Amine Bennis. 

L’étude  touchera plus de 2.100 personnes issues de toutes les classes sociales respectant une parité homme / femme. La phase qualitative de l’étude a déjà commencé en janvier. Les premiers résultats, selon M. Bennis, appuient en partie le proverbe selon lequel l’argent ne fait pas le bonheur.

«Dans la phase qualitative, nous avons relevé beaucoup de situations de bonheur indépendamment du revenu. Les Marocains sont très liés à la famille et le partage. Il n y pas forcément de corrélation entre argent et bonheur. On se rend compte que les gens riches ne sont pas forcément les plus heureux.»

L’étude va se poursuivre durant tout le mois de février et il sera possible de tirer des conclusions en fin du mois de mars. Les résultats seront communiqués progressivement, selon M. Bennis

Quant à Atlanta Assurances, l’objectif de la compagnie à travers cette étude est de mieux répondre aux attentes des marocains, selon la version officielle. Mais il est clair qu’elle veut créer l’événement et qu’elle  veut aussi se positionner comme pourvoyeur  ou contributeur au bonheur.

«A travers cette étude, nous cherchons à changer notre manière de faire pour être dans une optique proactive quant aux attentes des Marocains», explique Jalal Benchekroun, directeur général délégué d’Atlanta.