Le lancement du baccalauréat professionnel vise à répondre partiellement au problème de l’inadéquation des compétences par rapport au marché du travail, et à créer des passerelles entre l’Education nationale et la formation professionnelle.

En effet, le baccalauréat professionnel permettra aux bacheliers de choisir, au terme de leur cursus scolaire, entre le centre de formation professionnelle et l’université.

Ce projet comprend une année de tronc commun durant laquelle l’étudiant aura la possibilité de choisir une des quatre disciplines proposées. A savoir: la maintenance industrielle, l’industrie mécanique, l’industrie aéronautique ou la gestion des terrains agricoles.

Le ministère de l’Education nationale nous apprend que les spécialités retenues pour le baccalauréat professionnel découlent directement des besoins des entreprises partenaires, et seront enseignées, dans un premier temps, dans les villes de Casablanca, Rabat, Salé, Tanger et Tétouan.

L’apprentissage se fera, quant à lui, en trois phases :

·  L’enseignement général : des cours classiques dispensés en présentiel dans des salles de cours.

·  Les travaux et leçons pratiques : dispensés dans les centres de formation professionnelle.

·  Le stage professionnel : dans d’une entreprise exerçant dans le domaine.

Il est à noter que parallèlement à la cérémonie de lancement du baccalauréat professionnel, plusieurs conventions ont été signées entre le ministère de l’Education nationale et la CGEM, afin de garantir mutuellement le suivi de la mise en place de la formation, et contribuer au développement des relations entre les lycées proposant le baccalauréat professionnel.