Gender: une campagne sur le sexisme à travers les recherches populaires sur Google
ONU-Femmes, branche de l’ONU consacrée à la défense du droit des femmes, a lancé une nouvelle campagne publicitaire qui se base sur les requêtes de recherche populaires pour définir l’attitude des internautes vis-à-vis des femmes.
Gender: une campagne sur le sexisme à travers les recherches populaires sur Google
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Yousra JAA
Le 21 octobre 2013 à 17h51
Modifié 21 octobre 2013 à 17h51ONU-Femmes, branche de l’ONU consacrée à la défense du droit des femmes, a lancé une nouvelle campagne publicitaire qui se base sur les requêtes de recherche populaires pour définir l’attitude des internautes vis-à-vis des femmes.
Ce sont quelques-unes des meilleures suggestions de Google qui ont démontré que la discrimination sexuelle persiste encore partout dans le monde.
Les publicités montrent en effet les résultats des recherches soulignant les opinions populaires à travers Google, le moteur de recherche le plus populaire dans le monde.
Ainsi, sur le moteur de recherches, certains se demandent si les femmes devraient avoir des droits, si elles ne devraient pas rester à la maison, voire même si elles n'auraient pas besoin d'être remises à leur place ou encore si elles pourraient être dignes de confiance.
En général, les résultats ont démontré que les termes de recherche les plus populaires sont sexistes et dégradants envers les femmes.
ONU Femmes appelle ainsi à un engagement pour parvenir à l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes dans le cadre du Programme de développement pour l’après 2015. L'ONG estime qu’il est indispensable de s’attaquer aux causes structurelles de l’inégalité entre les sexes, telles que la violence à l’égard des femmes, le service de soins non rémunéré, le contrôle limité des ressources et de la propriété, et la participation inégale à la prise de décisions tant privée que publique.
Et de rappeler que le rapport de l'ONU de 1997 sur le développement humain, ainsi que tous les rapports qui l’ont suivi, ont souligné que, dans la réalité, on est loin d'atteindre l'objectif d’égalité entre les deux sexes et que la gravité des discriminations varie selon les pays.
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