Verizon et Vodafone : un divorce à 130 milliards de dollars
Verizon, le groupe de télécoms américain a annoncé lundi avoir conclu un accord avec son homologue britannique Vodafone pour le rachat de sa part (45%) dans leur coentreprise américaine de téléphonie mobile pour 130 milliards de dollars. Il s’agit de la troisième plus grosse transaction de l’histoire.
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I. E.
Le 2 septembre 2013 à 18h03
Modifié le 2 septembre 2013 à 18h03Verizon, le groupe de télécoms américain a annoncé lundi avoir conclu un accord avec son homologue britannique Vodafone pour le rachat de sa part (45%) dans leur coentreprise américaine de téléphonie mobile pour 130 milliards de dollars. Il s’agit de la troisième plus grosse transaction de l’histoire.
En effet, le plus gros opérateur américain aspirait à conclure cette acquisition depuis plusieurs années, mais les négociations avaient été interrompues à cause de désaccords sur les prix.
Le financement de cette opération se fera en termes d’actions et de liquidité selon l’accord, et profitera à Vodafone pour soutenir son action de diversification en Europe a fortiori son plan de rachat de Kabel Deutschland, premier câblo-opérateur allemand, estimé à 10 milliards.
En outre, l’opérateur britannique préfère se libérer de ses participations non majoritaires et cette opération vient compléter une série de cessions, notamment celle du français SFR en 2011 ainsi que des avoirs en Asie et en Pologne.
Il faut noter que cet accord vient dans une conjoncture difficile pour les britanniques, et pour cause, les difficultés rencontrés sur les marché du sud de l’Europe dont les économies sont affectées par les crises de la dette.
Selon Bloomberg, cette acquisition aura des conséquences en termes d’efficacité managériale et d’agressivité mercatique pour Verizon, car en effet, ils ne seront plus obligés d’attendre l’aval de Vodafone pour conduire leurs stratégies, surtout dans un marché marqué par la concurrence, celle des Japonais Softbank au premier plan.
De plus, cet investissement historique fait montre de la grande confiance que porte Verizon sur le marché des télécommunications américain, dans une économie toujours secouée par les séquelles de la crise et où la croissance est toujours en convalescence.
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I. E.
Le 2 septembre 2013 à 18h03
Modifié 2 septembre 2013 à 18h03