Covid: création de commissions pour le suivi des cas au sein des cliniques privées
Le ministre de la Santé a présidé une réunion de coordination et de prise de décision au sujet des factures élevées, imposées par certaines cliniques privées, et auxquelles font face les malades atteints du Covid.

Au terme de cette réunion, organisée jeudi 19 novembre, il a été décidé de:
- La création d'une commission centrale pour le suivi et le contrôle de la prise en charge des malades Covid dans les cliniques privées, en proposant les procédures et décisions nécessaires pour faire face à ces dépassements. Cette commission sera composée de l'inspection générale du ministère de la Santé, l'Anam et l'Ordre des médecins;
- La création de commissions régionales pour le suivi et la prise de décisions, composées des inspecteurs régionaux de la Santé et des représentants régionaux de l'Ordre des médecins, et ce en coordination avec l'Anam.
- La nécessité, pour les assurés de l'AMO, de fournir les pièces justifiant les dépassements au ministère de la santé ou à l'ANAM.
Face à la multiplication des plaintes émanant des citoyens en raison de la surfacturation des hospitalisations Covid dans les cliniques privées, le ministre de la Santé a rappelé durant cette réunion la nécessité du respect du protocole thérapeutique et de la tarification nationale de référence de l'AMO. Il a également observé que tout dépassement enregistré ne sera pas toléré dans le cadre de la loi en vigueur.
Par ailleurs, M. Aït Taleb a promis de trouver les solutions adéquates pour surpasser quelques contraintes auxquelles font face les cliniques, notamment relatives a la prise en charge des coûts des malades atteints du Covid-19.
Ont été présents à cette réunion, le directeur de l'Ordre national des médecins, le directeur de l'Anam, l'inspecteur général du ministère de la Santé et le directeur de la direction de la réglementation et des contentieux relavant du sein du ministère de la Santé.
Lire aussi: Ait Taleb rappelle que le chèque de garantie, dans les cliniques ou pas, est interdit