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Cinq lieux touristiques incontournables à visiter dans la région de Dakhla

La région Dakhla-Oued Eddahab regorge de trésors naturels d’une diversité rare. Son atout principal demeure son authenticité. Prisée par les touristes, Dakhla est devenue une destination coup de cœur pour ceux en quête de dépaysement et d'une expérience unique dans le désert marocain. Immersion en images avec des plans drone majestueux.

Dakhla. Ph : Zakariae Daoui

Cinq lieux touristiques incontournables à visiter dans la région de Dakhla

Le 9 mai 2025 à 16h46

Modifié 10 mai 2025 à 8h24

La région Dakhla-Oued Eddahab regorge de trésors naturels d’une diversité rare. Son atout principal demeure son authenticité. Prisée par les touristes, Dakhla est devenue une destination coup de cœur pour ceux en quête de dépaysement et d'une expérience unique dans le désert marocain. Immersion en images avec des plans drone majestueux.

Dakhla se fait de plus en plus une place de choix parmi les destinations prisées au Maroc. La ville offre une multitude d’activités pour accélérer votre rythme cardiaque comme pour vous ressourcer. À chacun son expérience à Dakhla. Médias24 vous propose un tour d’horizon des lieux incontournables à visiter. Dépaysement garanti.

Des kilomètres de désert à perte de vue se profilent à l’horizon. En 4*4, nous nous apprêtons à découvrir la beauté brute de la région de Dakhla. L’heure est à l’aventure, au vent empêtré de sable et à l’immensité du désert. "Une semaine à Dakhla est largement suffisante pour découvrir les atouts de la ville et de la région", déclare à Médias24, Oualid Boutaleb, guide touristique des espaces naturels à Dakhla.

Le potentiel de la région est "hors norme", nous confie, pour sa part, Khattat Dahi, secrétaire général du conseil régional du tourisme (CRT) de Dakhla, d'autant que "la baie Oued Eddahab s’étend sur près de 700 kilomètres".

L'immensité du désert qu'offre Dakhla. Ph : Pexels

PK25

Le périple commence sur l’emblématique plage Trouk – plus connue sous l’appellation PK25 – à 25 kilomètres de la ville. À l’horizon, des centaines d'ailes colorées virevoltent au gré du vent. Les passionnés de sports de glisse s'en donneront à cœur joie, même si l’activité reine est sans aucun doute le kitesurf. Des amateurs viennent du monde entier à Dakhla pour son climat tempéré et le vent toujours au rendez-vous.

L'île du dragon comme vous ne l'avez jamais vue. Ph : Moussa Idrissi/ Pexels

L’île en forme de dragon

La marée est basse. L’île du dragon semble facilement atteignable, à pied. Quand la marée est haute, il faut absolument emprunter un bateau pour s’y rendre. Le trajet dure une dizaine de minutes. "Le nom originel est l'île de Trouk. Mais son nom a changé, en raison de sa forme de dragon", nous précise Khattat Dahi. L’île n’est pas très grande. Il est possible d’escalader le promontoire rocheux pour profiter d’une vue à couper le souffle. Vous pouvez aussi vous offrir un bain d’argile blanche ou vous prélasser au soleil, ou encore partir à la chasse aux coquillages.

L'île a une forme de dragon, d'où son appellation. Ph : DR

Des siècles de vents inarrêtables

Quelques kilomètres plus loin se dresse la dune blanche. Des siècles de vents inarrêtables ont déplacé le sable et fait naître ce phénomène naturel d’une beauté rare. La dune ne bouge pas, "même lors des marées hautes", nous apprend notre guide. Le paysage est prenant. Entre sable et mer, le désert se fond dans le paysage. Aucun être humain à l’horizon, seul notre 4*4 teinte l’immensité sableuse d’une tache bleue mouvante. Le vent ne nous quitte pas. Il nous accompagne dans chaque endroit. Ici, seuls les véhicules tout-terrain circulent, puisqu'il faut parcourir plusieurs kilomètres sur des pistes.

Des siècles de vents inarrêtables. Ph : Zainab Aboulfaraj

Plages sauvages

L’aventure continue. Cette fois-ci, nous nous dirigeons vers l’une des plus belles plages du Maroc : Porto Rico, une plage sauvage encore préservée dans son écrin. Peu de touristes se trouvent dans les alentours. L’eau est d’un bleu profond, les vagues sont douces et nous avons comme un sentiment de bout du monde.

"La plage de Porto Rico a toujours une température agréable, parfaite pour nager", nous affirme le secrétaire général du CRT de Dakhla. Le nom de la plage (port riche en français) vient du fait que les pêcheurs s'y rendaient pour la profusion de poissons. "C’est resté sauvage, les gens peuvent venir se baigner, passer la journée ici. C’est un endroit loin du bruit", précise Oualid Boutaleb.

Nous croisons Stephanie, une touriste française. Des étoiles plein les yeux, elle nous confie que "tout est comme à la télé, tout est à l’état sauvage. On en prend plein les yeux. C’est juste magique". La jeune femme a découvert la destination grâce à des émissions de sports extrêmes et a été fortement intriguée par le caractère authentique de Dakhla. La visiteuse est accompagnée de son mari, d’origine marocaine, qui lui non plus ne tarit pas d’éloges sur la destination.

Des plages sauvages à perte de vue. Ph: Pexels

Imlili

Changement de décor, puisque nous nous engouffrons encore une fois dans le désert, loin de la mer, à 40 kilomètres plus précisément. Soudain, la terre devient rouge. Le paysage est un mix entre le désert et petits trous d’eau, offrant la vue surprenante d’une oasis en plein désert. La Sebkha d’Imlili est un site Ramsar protégé – une zone humide d’importance internationale qui répond à un ensemble de critères, comme la présence d’espèces vulnérables de poissons et d’oiseaux d’eau.

"L’endroit est à forte attraction touristique", déclare Khattat Dahi. Il y a 160 puits d’eau au total. Son aspect insolite attise la curiosité des visiteurs, car ces puits naturels abritent de petits poissons. Certains touristes s’amusent à tremper leurs pieds pour se faire mordiller par les poissons. D’autres s’appliquent l’argile qu'ils prélèvent sur le rebord des trous d’eau. L’endroit est propice à la relaxation, mais aussi aux photos. "L’eau est trois fois plus salée que l’eau de mer", souligne notre guide Oualid Boutaleb.

Sebkhat Imlili. Ph : DR

Bonus

La source thermale Asma est un arrêt incontournable lors des excursions à Dakhla. Les touristes peuvent se faire masser par un jet d’eau chaude puissant d’une eau sulfureuse à 38 degrés. Celle-ci provient du centre de la terre. Cette eau thermale aurait de nombreux bénéfices pour la santé, surtout pour les maladies de peau. Nous n’avons pas pu nous y rendre, mais le lieu nous a été vivement recommandé par les locaux.

Notre périple se termine. La beauté brute de la région de Dakhla nous a laissés sans voix, émerveillés par l’immensité du désert et de ce qu’il peut offrir. Le Maroc est sans conteste un pays de contrastes où tout un chacun peut trouver ce qu'il recherche et planifier le voyage dont il a toujours rêvé.

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