Le polisario impliqué dans les réseaux armés soutenus par l'Iran en Syrie (Washington Post)
Le journal américain Washington Post a récemment révélé des détails frappants concernant l'implication du polisario dans les réseaux armés soutenus par l'Iran en Syrie ces dernières années.

Le polisario impliqué dans les réseaux armés soutenus par l'Iran en Syrie (Washington Post)
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Le 15 avril 2025 à 13h14
Modifié 15 avril 2025 à 13h46Le journal américain Washington Post a récemment révélé des détails frappants concernant l'implication du polisario dans les réseaux armés soutenus par l'Iran en Syrie ces dernières années.
L'article publié le samedi 12 avril, qui a documenté des données de terrain provenant de régions comme Palmyre et Qousseir, décrit le polisario comme un "groupe armé", affirmant qu'un certain nombre de ses membres sont actuellement détenus par les nouvelles forces de sécurité syriennes.
La même source a indiqué que l'Iran a soutenu, au cours des dernières années, un large éventail de groupes armés pour étendre son influence régionale ; parmi lesquels le polisario, qui est basé en Algérie.
Intitulé "La Syrie cherche à couper les derniers réseaux de contrebande d'armes et d'argent liés à l'Iran", l'article précise qu'"au fil des ans, l'Iran a renforcé un large éventail de groupes affiliés pour servir ses intérêts. Par exemple, l'Iran a entraîné des combattants du "polisario, basé en Algérie", affirmant que les nouvelles forces de sécurité syriennes en détiennent des centaines, selon un responsable régional et un responsable européen.
L'article explique que la chute du régime de Bachar al-Assad a permis au nouveau gouvernement syrien, dirigé par le président par intérim Ahmed al-Charaa, de démanteler ce qui restait du "pont terrestre" iranien qui permettait à Téhéran de transférer des armes et de l'argent à ses proxies, au premier rang desquels le Hezbollah libanais. Les opérations de démantèlement ont inclus la fermeture des principaux points de passage de contrebande utilisés par ces réseaux, la découverte d'importants dépôts d'armes et d'usines de Captagon, l'une des sources de financement du Hezbollah et de l'ancien régime.
Le Washington Post poursuit que les forces gouvernementales syriennes ont cherché, ces dernières semaines, à bloquer les routes de contrebande qui traversent la frontière accidentée avec le Liban, longue de 233 miles (environ 375 km). Ces routes constituent le dernier vestige du "pont terrestre" un réseau s'étendant à travers le territoire syrien– utilisé par l'Iran et les milices qui lui sont alliées pour transporter des armes, de l'argent, des drogues et du carburant.
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!