Parlement : voici les remplaçants des 5 nouveaux ministres, désormais ex-députés
Cinq nouveaux responsables gouvernementaux n’ont plus le droit de siéger à la Chambre des représentants du fait de leur nomination ministérielle. Ils seront remplacés par leurs colistiers. En voici la liste complète.
Parlement : voici les remplaçants des 5 nouveaux ministres, désormais ex-députés
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Mohammed Boudarham
Le 25 octobre 2024 à 14h55
Modifié 28 octobre 2024 à 9h40Cinq nouveaux responsables gouvernementaux n’ont plus le droit de siéger à la Chambre des représentants du fait de leur nomination ministérielle. Ils seront remplacés par leurs colistiers. En voici la liste complète.
Le bonheur des uns peut faire aussi le bonheur des autres, ou quand le remaniement entraîne des "avantages collatéraux". Omar Hejira et Abdessamad Kayouh, élus à la Chambre des représentants sous les couleurs de l’Istiqlal, le 8 septembre 2021, n’ont plus le droit de siéger. Idem pour les PAMistes Adib Benbrahim et Hicham Sabiry. Cette liste est complétée par Lahcen Essaâdi, le plus jeune membre du gouvernement Akhannouch II.
L’article 14 du règlement intérieur de la Chambre des représentants interdit le cumul de la fonction de ministre et du mandat de député. Selon l’article 90 du même texte de loi, la Cour constitutionnelle dispose d’un délai d’un mois, après une correspondance du président de ladite chambre, pour déclarer vacant le siège occupé par un ministre.
Le 2 novembre 2021, la Cour constitutionnelle avait procédé de même pour trancher les cas de six ministres ayant participé (et remporté) au scrutin du 8 septembre de la même année : Abdellatif Ouahbi, Nizar Baraka, Fatima Ezzahra El Mansouri, Mohammed Sadiki, Mehdi Bensaid et Mustapha Baitas.
Place aux colistiers
Au titre de la circonscription d’Oujda, le siège occupé par Omar Hejira, nommé secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, reviendra à son colistier Aissam Aissaoui. Ainsi, le pharmacien istiqlalien (Hejira) cédera la place à son camarade de parti, célèbre gynécologue d’Oujda.
Taroudant connaîtra, elle, le changement de deux de ses huit députés. Dans la circonscription Taroudant-Sud, Abdessamad Kayyouh (PI), nouveau ministre du Transport et de la logistique, passe le flambeau à Lahcen Amrouch. Ce dernier, actuel président de la commune Argana, avait déjà été député lors de la précédente législature (2016-2021).
Dans la circonscription Taroudant-Nord, qui a connu une inédite et terrible confrontation entre Abdellatif Ouahbi (PAM) et Lahcen Essaâdi (RNI), ce dernier, nommé secrétaire d’Etat chargé de l’Artisanat et de l’économie sociale et solidaire, va céder son siège à son colistier Aziz Hamidou.
Pour rappel, le duel Ouahbi-Essaâdi s’était terminé en faveur du patron de la jeunesse du RNI qui avait réalisé un score record de 56.693 suffrages, très loin devant Ouahbi avec une différence de quelque 27.000 voix (cf. ci-dessous les scores électoraux respectifs des cinq nouveaux ministres lors du scrutin du 8 septembre 2021).
À Béni Mellal, le notaire Hicham Sabiry (PAM), nommé secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, va être remplacé par Redouane Nadir, un homme politique connu de la région et actuel vice-président de la région de Béni Mella-Khénifra.
Dans la circonscription Rabat-Chellah, la nomination de Adib Benbrahim, secrétaire d’Etat chargé de l’Habitat, va profiter à son camarade de parti et colistier Aziz Lomaini, également vice-président de la commune de Rabat.
Une commission et une présidence de groupe à la clé
Ce n’est pas tout. Le remaniement de mercredi dernier chamboule aussi d’autres organes de la Chambre des représentants.
Lahcen Essaâdi n’a plus le droit de présider la Commission des finances et du développement économique et devra passer le relais. Si cette commission a entamé l’examen du PLF 2025, ce vendredi 25 octobre, sous la présidence du vice-président, son président devra être élu, en séance plénière de la chambre dans un avenir proche. Mais, en vertu du principe de la représentation proportionnelle, cette présidence devra rester dans le giron du RNI.
Autre changement : Abdessamad Kayouh, l’un des vice-présidents de cette même commission, devra être remplacé par un autre député du PI, et Adib Benbrahim, qui y siège en tant que membre, doit aussi passer le relais à un autre député PAMiste.
Un autre changement interviendra également au niveau du groupe parlementaire de l’Istiqlal puisque Omar Hejira n’a plus le droit de le présider. "Les députés du PI doivent se mettre d’accord sur un successeur dont le nom devra être annoncé au début d’une prochaine séance plénière", explique une source parlementaire.
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Le 25 octobre 2024 à 14h55
Modifié 28 octobre 2024 à 9h40