Les greffiers annoncent une nouvelle vague de grèves
Les protestations des greffiers reprennent de plus belle. La Confédération démocratique du Travail annonce une grève nationale du 3 au 5 septembre. Trois jours durant lesquels les tribunaux seront paralysés.
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Sara Ibriz
Le 26 août 2024 à 18h11
Modifié 27 août 2024 à 8h54Les protestations des greffiers reprennent de plus belle. La Confédération démocratique du Travail annonce une grève nationale du 3 au 5 septembre. Trois jours durant lesquels les tribunaux seront paralysés.
Les greffiers ne décolèrent pas et annoncent un nouveau calendrier de protestation. Le bureau national du syndicat national de la Justice affilié à la Confédération démocratique du Travail (CDT) programme trois jours de grève du 3 au 5 septembre prochain. Et ce, toujours pour dénoncer le silence du gouvernement quant au statut fondamental de leur profession.
Des vagues de protestation similaires ont démarré en avril 2024 et se sont poursuivies jusqu’à la veille des vacances judiciaires. Celles-ci sont à peine terminées que les tribunaux devront faire face à de nouvelles journées de paralysie.
En l’absence de greffiers en salle d'audience, les affaires sont de facto reportées à des dates ultérieures. Ces reports impactent directement et principalement les justiciables, surtout ceux placés en détention préventive.
Malgré la récurrence de journées de grèves et les divers appels des syndicats professionnels adressés au gouvernement, la situation ne semble pas s’arranger pour les greffiers qui déplorent une attente de plus de deux ans.
Les greffiers affirment avoir trouvé et signé un accord avec le gouvernement en 2019 qui n’a pas été exécuté à ce jour. Pis, ils déclarent avoir été surpris de figurer parmi les professions concernées par les décrets s'inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre des engagements issus du dialogue social.
Et ce, en l'absence d'une rencontre préalable avec le ministre de tutelle ; sachant que ce qui est prévu dans ces décrets ne répond pas aux revendications de la profession. Celle-ci appelle à la mise en oeuvre de la réforme de la Justice à travers l'application du statut fondamental pour couvrir un vide juridique qui concerne les greffiers.
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