“Les étudiants en médecine ignorent aujourd'hui leur sort” (Commission nationale des étudiants)
Les étudiants en médecine affirment être dans le flou en l'absence d'entente avec le gouvernement. Ils insistent sur l'importance de l'approche participative et du dialogue pour atteindre des solutions réalistes.
“Les étudiants en médecine ignorent aujourd'hui leur sort” (Commission nationale des étudiants)
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Basma Khirchi
Le 16 juillet 2024 à 15h54
Modifié 16 juillet 2024 à 16h18Les étudiants en médecine affirment être dans le flou en l'absence d'entente avec le gouvernement. Ils insistent sur l'importance de l'approche participative et du dialogue pour atteindre des solutions réalistes.
Dans une conférence de presse organisée le lundi 15 juillet, la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie (CNEMEP) appelle le gouvernement à renforcer la confiance entre étudiants et ministères de tutelle.
Signature d'un PV, refus catégorique de la réduction de la durée de formation et levée des sanctions sont des revendications qui ressortent encore une fois des discours des étudiants en médecine.
"La politique de l'oppression ne fait que nourrir l'emportement des étudiants. Le meilleur moyen pour atteindre des solutions réalistes reste l'approche participative et le dialogue. Nous étions clairs dans nos revendications. Il faut lever toutes les sanctions, notamment les suspensions qui ont concerné 11 étudiants, et le zéro attribué aux 20.000 étudiants qui doit être retiré. En outre, il faut ouvrir et réglementer les bureaux régionaux relevant de la Commission nationale des étudiants. Autre point sur lequel nous étions aussi clairs : la nécessité d'inscrire les conclusions [avec le gouvernement, ndlr] dans un procès-verbal qui est une pratique courante dans n'importe quelle médiation gouvernementale", souligne la CNEMEP.
"Nous avons soumis nos propositions. Nous leur avons dit que nous croyons en le Parlement et en la médiation gouvernementale. En jeu, la santé des citoyens qui n'est pas un sujet de négociation. Les conclusions relatives à ce point doivent être bâties sur des arguments logiques qui profitent aux patients", insiste le corps estudiantin.
"Nous ignorons actuellement notre sort"
"Les grands perdants de ces sept mois de boycott sont les étudiants de la 1re à la 5e année, en particulier les étudiants de la 5e année. Impactés plus que d'autres par la période Covid, ces derniers ont été formés essentiellement à distance. Cela étant, le système de la nouvelle 6e année sera un autre obstacle à leur formation. La moindre des choses serait donc de dispenser ces promotions de ce nouveau système", précise la CNEMEP.
"Nous ignorons actuellement notre sort. Certes, nous saluons le rôle joué par le Parlement et la médiation gouvernementale. Mais est-ce que le gouvernement reviendra vers nous ou pas ? Continuerons-nous à boycotter jusqu'à nous acheminer vers une année blanche ? Ces questions restent en suspens".
"Contrairement à ce qui est répandu, cette situation – encore moins une année blanche – n'arrange pas les étudiants en médecine qui souhaitent rejoindre les bancs des facultés et leurs stages. Mais la politique de désaveu pousse les étudiants à boycotter encore...", conclut-on.
Rappelons que le corps étudiant avait lancé le 7 juillet dernier "la Semaine de la Colère". Une annonce à la suite de laquelle les ministères de tutelle avaient présenté en commission parlementaire, point par point, l'offre gouvernementale pour répondre au dossier revendicatif des étudiants.
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