Laprophan et MAScIR vont développer des produits cosmétiques et thérapeutiques issus de camélidés
Une joint-venture lancée par Laprophan et MAScIR va développer des traitements et produits cosmétiques issus de camélidés. La sortie du premier prototype cosmétique est prévue dans un an.
Laprophan et MAScIR vont développer des produits cosmétiques et thérapeutiques issus de camélidés
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Imane Boujnane
Le 4 octobre 2023 à 15h12
Modifié 4 octobre 2023 à 15h30Une joint-venture lancée par Laprophan et MAScIR va développer des traitements et produits cosmétiques issus de camélidés. La sortie du premier prototype cosmétique est prévue dans un an.
Ce lundi 2 octobre, la fondation MAScIR, relevant de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), ainsi que les laboratoires Laprophan ont procédé à la signature d’une joint-venture au siège de l’UM6P à Foum El Oued, à Laâyoune.
Cet accord, qui a été signé par Hicham El Habti, président de l’UM6P et de la fondation MAScIR, et Farid Bennis, président de Laprophan, vise aussi à contribuer au développement des provinces du Sud.
Cette joint-venture marque le lancement d’une entité commune appelée IbylTech (Ibyl pour "chameau" en arabe), qui a pour objectif de développer des nano-anticorps issus de camélidés pour des indications cosmétiques et médicales.
"Un grand potentiel thérapeutique"
"Les camélidés offrent la possibilité d’avoir de nouveaux médicaments (des nano-anticorps) ayant un meilleur ciblage pour des traitements thérapeutiques", indique à Médias24 Othmane Boumaalif, directeur des opérations marketing, vente, promotion et affaires médicales à MAScIR.
"Ces traitements offrent des propriétés pharmacologiques intéressantes et un meilleur ciblage par rapport aux anticorps monoclonaux classiques", poursuit-il. "Ces traitements ont un grand potentiel pour l’oncologie, l’infectiologie, les maladies auto-immunes et les maladies rares", précise-t-il.
Un premier prototype (de produit cosmétique) est prévu dans un an à un an et demi, indique encore Othmane Boumaalif.
Un premier prototype cosmétique
De son côté, Hassan Aït Benhassou, directeur du centre de prévention thérapeutique à la fondation MAScIR, nous confirme que cette joint-venture a une portée thérapeutique.
Si le premier prototype sera bien d’ordre cosmétique, sur le front médical en revanche, il précise que "dans un premier temps, [leur] objectif est de cibler une infection virale pour laquelle [ils vont] développer un médicament". Les médicaments peuvent nécessiter jusqu’à vingt-ans d’essais cliniques, tandis que les essais pour les produits cosmétiques sont, eux, plus courts.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Nawal Chraibi, directrice générale de la Fondation MAScIR, Elisabeth Moreno, administratrice de Laprophan, des consuls accrédités à Laâyoune ainsi que des élus de la région.
Laprophan est une entreprise pharmaceutique nationale qui opère dans le secteur du médicament depuis 1949. Elle détient cinq produits commercialisés brevetés à l’international (correspondant à 500 brevets enregistrés dans plus de 100 pays) et dispose d’un portefeuille de plus de 400 médicaments couvrant plusieurs aires thérapeutiques.
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